Témoignage de :

Je suis maman et aide-soignante

4 juillet 2021

Partager cet article

Share on facebook
Share on linkedin
Share on twitter
Share on email

Je suis maman et je suis aide-soignante. Pour le moment, je suis en congé parental. Je reprends le travail en septembre après 1an et demi de congé. Je ne souhaite pas recevoir de vaccin expérimental covid car je n'ai pas confiance dans les laboratoires (comment faire confiance quand on voit les condamnations pour publicité mensongère, falsification de données etc...), et j'ai peur des effets secondaires (même à long terme) de ces pseudo-vaccins encore à l'essai, je refuse d'être un cobaye.

En temps normal, je devrais être juste un peu stressée à l'idée de reprendre le travail car il y a des nouveaux patients, des nouveaux collègues. (Nous n'avons pas été particulièrement touché par le virus dans notre service, une chance). Aussi, je devrais me sentir juste un peu anxieuse à l'idée de confier mon bébé à une nounou que je connais si peu.

Oui mais voilà, la menace de l'obligation vaccinale approche pour les soignants, la pression augmente et je suis donc horriblement angoissée par l'arrivée de septembre. Je lis sur un journal, qu'en Italie, on suspend les salaires des soignants récalcitrants (chantage odieux), et je me demande à quelle sauce je vais être mangée. Mon conjoint aussi est soignant, il a le même avis que moi. Que ferons-nous face à l'obligation ? A cela s'ajoute la peur qu'ils rendent aussi le vaccin obligatoire pour les tout-petits.

Autour de nous, les gens cèdent, principalement pour retrouver leur liberté de circuler ou par peur du virus (problèmes de santé). D'autres cèdent par pression au boulot. Les remarques culpabilisantes commencent à arriver, du style : « il faut penser aux autres, c'est pour la collectivité », « il faut libérer la France, c'est le seul moyen ! », et aussi « de toute façon ça va être obligatoire, autant déjà le faire ! »... J'en viens à me dire que je vais peut-être devoir mentir à des proches pour éviter des conflits inutiles.

Je dors mal, je suis inquiète. Ce n'est pas seulement la question du vaccin, c'est aussi la déferlante totalitaire, la perte des libertés, et autre questionnement sur l'avenir.

Aurais-je les épaules assez solides ? Pour mon fils, j'espère que oui.

Merci de m'avoir lu, bien à vous.

Sarah.

Défilement vers le haut