14 octobre 2021
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Professionnelle libérale, j'ai réalisé seulement le 30 août que j'étais concernée par l'obligation vaccinale, en recevant un courriel d'une association partenaire. A contre-cœur, mais ayant à cœur de continuer mon activité au sein de cette belle association, j'ai reçu une première dose de Pfizer le lendemain. Une série de symptômes se manifeste depuis : étau sur la tête, cervicalgies, lourdeurs et brûlures dans les jambes, brûlures thoraciques, cœur qui se serre, palpitations. Je ne me suis pas vraiment prise au sérieux, tant j'éprouvais de rejet pour l'obligation vaccinale. En effet, durant la quinzaine d'années d'exercice en milieu hospitalier, notamment en soins palliatifs, l'essentiel de nos réflexions pluridisciplinaires s'appuyait sur la balance bénéfice-risque. Pour ma part, la balance était très nettement en défaveur du vaccin. L'idée m'a alors traversé que j'étais confrontée à un effet psychosomatique type nocebo. J'ai heureusement décidé de consulter mon médecin traitant afin d'avoir un regard tiers et de cheminer vers un diagnostic différentiel.
Les investigations m'ont mené jusqu'à une consultation cardiologique hier et le résultat est tombé : péricardite. Il reste maintenant à explorer les dégâts phlébologiques. Cette période étrange m'oblige à sortir de ma réserve professionnelle, non pour exposer mon petit cas particulier, mais pour étayer les études cliniques sur les effets du vaccin. Seule une infime minorité d'effets secondaires sont déclarés.
Pourquoi tant de suspicion par rapport au principe de précaution ?
Pourquoi balayer la réflexion éthique qui repose sur la balance bénéfice-risque ?
Merci pour l'espace proposé, qui laisse place aux histoires singulières, au service du collectif.
Bon courage à chacun(e).