Les Chroniques Réinfocovid

(Co)vid(e) Épisode 6/6

Je ne peux pas même pas écrire : « Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait fortuite ». Non, je ne peux pas écrire cela, car l’Histoire se répète toujours, d’une façon cyclique. Le schéma narratif est le même, on change juste le nom des personnages, les époques, les lieux, les causes, les éléments perturbateurs, le style et les niveaux de langue. Ce qui ne change pas, ce sont les conséquences sur les peuples. Auparavant, un peuple, hypnotisé par un fou-furieux délirant, lançait la machine de guerre contre d’autres peuples afin de gagner des terrains, des richesses, des forces vives réduites en esclavage, de la gloire, que sais-je encore ? De nos jours, actuellement, quelques hommes élus démocratiquement perdent leur sens commun et se laissent dominer par des Big quelque chose (je ne citerai pas de noms.) au nom de l’argent (ce que l’on nomme aussi le « nerf de la guerre ».). Ce coronavirus tombe à point et a détourné notre attention sur l’essentiel : notre bien-être et surtout notre liberté à décider par nous-mêmes.

Cette sidération, nous l’avons tous vécue en février-mars dernier et nous n’avons pas à en avoir honte. On ne savait rien de ce qui nous tombait dessus et on a fait confiance. Mais, petit à petit, d’infimes pensées contrariantes, d’abord inconscientes, puis émergentes ont vu le jour. Nous nous sommes mis à douter, à nous poser des questions, à trouver certaines décisions étranges ou paradoxales, ou même absurdes. Nous avons mis du temps à réaliser, certains (dont moi, je l’avoue humblement.) plus tard que d’autres, mais nous possédons maintenant la certitude que nous avons été floués. Pas au début, je ne le crois pas, ou bien alors suis-je très naïve. Je le suis sans doute.

Pour finir, nous vivons une globalisation de la culpabilisation au niveau des peuples atteints : des graphiques exagérés, des comptages falsifiés, des images chocs, des gros plans, des narrations tragiques, une doxa omniprésente… Tout cela contribue à nous laisser croire que ce virus perdure à cause de notre mauvaise volonté parce que nous n’exécutons pas bien ce qu’on nous demande. Si le slogan de l’application « Stop Covid » est devenu « Tous antiCovid », cela implique que nous sommes tous considérés comme les artisans du bon fonctionnement du traçage. Ou de son échec, et dans ce cas, nous sommes alors tous coupables si l’appli ne remplit pas son objectif.

… et un raton laveur ! (Oui, parce que j’avais promis de tenter une liste à la Prévert des qualificatifs relatifs à notre vie actuelle, mais je me rends compte que rien n’est vraiment poétique dans cette liste. Toutefois, la présence d’un raton laveur dans ce texte n’est pas plus incongrue que d’autres points évoqués plus haut.)

Conclusion : je n’ai pas envie de conclure, car tout n‘est pas dit, et l’histoire n’est pas finie. Je tiens simplement à remercier vivement et du fond de mon cœur les fondateurs et acteurs du site Reinfocovid, de FranceSoir, de Bonsens, dont les prises de parole régulières et intelligentes apaisent tout en laissant entrevoir une sortie de crise possible. Merci aussi à celle qui m’a permis de faire connaissance avec ReinfoCovid. Elle se reconnaîtra. ;-)

Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire.

Kenavo,

 

Marie-Pierre L.

Citoyenne

 

Ps : il y aurait encore eu bien des sujets à traiter

Défilement vers le haut