Les Chroniques Réinfocovid

Lois pour éviter les risques : sont-elles toutes justifiées ?

Le covid 19 opère une sélection naturelle qui touche les anciens en très grande majorité, les gens en mauvaise santé générale pour des raisons cardiaques, de diabète, de surpoids, de sédentarité ; les gens ayant plus de mal à se maintenir en forme, et quelques cas mal compris. Depuis la guerre de 45, l'occident n'avait vécu que la polio et le sida comme épidémie relativement fortes. Les facteurs essentiels de sélections "naturelles" d'autrefois, les dominants, la loi des plus forts, les guerres, la mortalité infantile, les grosses épidémies, ont été écartés par l'évolution des mœurs, les progrès de la médecine.

Vivant au milieu des animaux, je vois la sélection naturelle s'opérer au quotidien, malgré les soins vétérinaires, leur vie à l'extérieur, souvent dans le froid, ne permettant pas toujours une détection à temps. Les troupeaux s'en trouvent fortifiés. On me dira : "Mais est-ce ça que vous souhaitez aux hommes ?" Non bien sûr, mais le vaccin pour éviter cette sélection naturelle est-il la seule réponse ? Cette crise adresse quelques grandes questions de liberté individuelle :

- celle de l'euthanasie bien sûr, sur laquelle la France a peu avancé,

- celle de la prise de risque personnelle, qui était plus autorisée lorsque j'étais jeune dans certains sports comme l'alpinisme, le ski dans les glaciers, la navigation à voile, la motocyclette à haute vitesse… Ces activités à risque prélevaient plutôt des forts que des fragiles, et pourtant l'espèce humaine ne me paraissait pas moins forte qu'aujourd'hui, bien au contraire. Bien que présentant peu de risques pour les tiers (un peu indirectement pour les services de secours), ces activités sont de plus en plus régulées, contrôlées. Est-ce un progrès? Ne devons-nous pas réapprendre à laisser chacun décider des risques qu'il prend, y compris de choisir ou non de prendre le risque de mourir?

 

Marty

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