Les Chroniques Réinfocovid

Prise d’infos, sourcer et vérité

Dans l'optique d'une prise d'infos, dont le but est qu'elle soit sourcée, et ce en le reprécisant comme un mantra : « sourcer n'est pas vérité », mais juste un des fondements d'une réflexion pour permettre d'éclairer au maximum possible un choix en rapport à une situation donnée.

Essayer de ne pas juste suivre une opinion en forme de dogme tour à tour flatteur ou culpabilisant, et se ranger derrière un côté pour ou contre juste pour pouvoir étouffer des inquiétudes et angoisses qu'il n'est certainement pas injustifié de ressentir dans des situations pareilles, en se confortant derrière une narration pernicieusement intriquée au réel commun qui est en partie la conséquence de l'imposition de celle-ci.

Narration, bruit de fond permanent, qui chuchote que le mieux est de déléguer et se déresponsabiliser de guerre lasse de sa propre réflexion, alors que quelles que soient les urgences légitimes de chacun et les stratégies de survie associées, on ne peut jamais mieux essayer de se prémunir que si justement on est dans la mécanique de prendre l'information avant de juger de ce qu'elle sera en se projetant systématiquement.

Le tout à l'aune de sa prise de conscience du moment, et avant la mise en perspective, celle-ci pouvant diminuer le risque d'outrepassements parfois irréversibles dûs aux urgences crées, et pouvant être causées par l'hybridation de l'émotion du moment et de mémoires de souffrances plus anciennes qui ne demandent que mieux de montrer le bout de leur nez sur un terrain rendu propice par la situation concernée, faute de pouvoir lâcher prise.

Recréer du lien, sans angélisme ou démonstration de force ou simplement de soi, mais en mettant ses différences au service de l'échange, au-delà des opinions et des choix, laisse justement libre du sien tout en comprenant celui de l'autre, permet la force d'une conviction morale ou autre sans la rigidifier ou l'imposer, et ainsi de la proposer en laissant le choix comme on aimerait toujours qu'il nous soit laissé, de faire consensus suivant la nature d'un moment sans être cousu aveuglément à la case d'un groupe dont le regard devient le seul baromètre de sa personne.

 

Chacun est ciselé par son expérience de vie et la vision qu'il ou elle en a, vision du réel qui est vivante suivant les périodes, les événements et les rencontres.

 

Et c'est peut-être bien là un des défis, retrouver le sens du principe qui anime le mouvement sans se perdre dans les détails à l'infini que lui fait revêtir la vie de chacun.

Celui de remettre en perspective chaque réel afin de déterminer la vision concrète de notre environnement commun direct qui prendra la cohérence de choix communs par consensus à chaque situation donnée, en tant que communauté de personnes individuées, qui n'a pas besoin de nier ou renier son histoire pour rendre dépositaire son environnement, mais ne pas avoir à s'en justifier tout en étant responsable de ses actes et paroles dans la limite du pouvoir de chacun.

 

C'est une mécanique, qui peut prendre n'importe quelle forme dans sa manière de faire circuler l'info sur un terrain qui se doit avant tout d'être dans l'idée de la transparence, et applicable concrètement de la bulle personnelle jusque celle sociale ou professionnelle, puisque aucun moment n'est négligeable ou à négliger, et le fruit de la volonté de chacun d'y participer ou non.

Peut-être est-ce là une des premières libertés à retrouver, redevenir responsable de la partie qui nous appartient, et avoir le plaisir d'être dépositaires de nos actions, au-delà des bons ou mauvais moments qu'elles génèrent, accepter l'expérience ouvrant certainement infiniment plus de choix qu'élaborer systématiquement, et sans en juger car on y passe tous et ça fait partie des expériences de vie, des stratégies d'évitement .

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