Au printemps nous farfouillions la terre, blessés par un bout de fer, nous nous remémorions notre invincibilité.
Tous protégés, grâce aux étiquettes des labos tamponnées, dans le beau bleu de nos carnets de santé.
Pendant l’été, notre liberté nous fut confisquée, c’était le retour de la terreur avec kapos et médecine militaire.
L’hydroxyde de graphène blessait et notre rage dedans explosait, cris et alertes sur les anesthésiants dentaires.
Quand vint l’ automne, l’apartheid était consommé, les ploutocrates sondaient les citoyens pour nous affamer.
Malgré que de tout temps le lépreux, le pestiféré fut soigné, c’était la bonne santé qu’ ils devaient isoler.
Interminable fut l’ hiver des coupables désignés, jusqu’au soir de noël : insultés, bannis, rejetés par nos mères.
Soignants et spoliés, soyez fiers, cédons leur la matérialité et ensemble recouvrons la liberté sur nos terres.
Lorsque nos colères avec les freux se seront envolées, les rescapés prendront conscience de notre spiritualité.
Invaccinable aux quatre saisons de l’année, c’est pieds et poings liés que nous ne serons plus des non vaccinés.
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Pour la communauté.
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@JKFK