Quand on parle, tousse, éternue, on émet des gouttelettes qui peuvent contenir des virus.
- Les grosses gouttelettes tombent rapidement au sol. La contamination de ce type ne peut se faire qu’en cas de forte proximité physique, de l’ordre d’un mètre. À moins d’un mètre, elle peut être réduite par le port d’un masque, même artisanal, un écran, ou des gestes simples comme tousser et éternuer dans son coude.
- Les petites gouttelettes (aérosols) restent en suspension dans l’air. Un masque chirurgical classique ne les arrête pas, mais elles sont dispersées rapidement en milieu extérieur ou aéré.
- Pour être infecté, il faut recevoir un grand nombre de virus. La concentration nécessaire à la contagion peut être atteinte dans des milieux clos non aérés, pas en plein air.
- Aucun cas de cluster en plein air n’a jamais été identifié, y compris durant les nombreux évènements sans masque de l’été 2020 en Europe (manifestations, fêtes de la musique, raves…).
Selon les conseils de l’OMS du 5 juin 2020 « il n’y a pas d’éléments directs sur l’efficacité du port généralisé du masque par les bien-portants en vue de prévenir les infections dues à des virus respiratoires, notamment celui de la COVID-19. »