Contrairement aux cellules, les virus ne possèdent aucun système de synthèse pour fabriquer les protéines indispensables pour leur multiplication. Pour infecter les cellules, les virus détournent alors à leur profit la propre machinerie de synthèse des cellules qui est basée sur le ribosome. L’emploi de molécules thérapeutiques anti-COVID-19 doit donc cibler les ribosomes des cellules humaines infectées par le coronavirus, afin de les empêcher de faire toutes les synthèses dont il a besoin.
Il a été montré que l’azithromycine (i) jouait le rôle d’inhibiteur temporaire du ribosome humain et le cation zinc (Zn++) un rôle (ii) de transporteur pour former un complexe « antibiotique-Zn++ » au sein des cellules infectées par le coronavirus.