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Accueil » Articles scientifiques » Information et désinformation, une histoire de contrôle !
Par : Collectif Reinfocovid

Point sur la Trusted News Initiative (TNI), « Initiative pour une information fiable » : action collective visant à éliminer la désinformation avant qu’elle ne s’installe.

Information et désinformation, une histoire de contrôle !

A Retenir

 

  • La Trusted News Initiative (TNI), « Initiative pour une information fiable » a été lancée en 2019 dans le but de protéger le public de la désinformation
  • La BBC a organisé un sommet sur la fiabilité de l’information (Trusted News Summit), réunissant des personnalités de haut niveau représentant des entreprises technologiques mondiales et de grands médias d’information.
  • Une action rapide et collective est demandée pour éliminer la désinformation avant qu’elle ne s’installe
  • La TNI inclut à ce jour : Agence France Presse, BBC, CBC/Radio-Canada, Union Européenne de Radio-Télévision (UER), Facebook, Financial Times, First Draft, Google/YouTube, The Hindu, Microsoft, Reuters, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme, Twitter, le Wall Street Journal.

 

A propos du contrôle de l’information

La Trusted News Initiative a été créée suite aux craintes de nombreux médias de risques d’influence de pays étrangers sur les élections présidentielles américaines. La finalité était de lutter contre les « cas de désinformation présentant une menace vitale imminente »

https://www.ebu.ch/fr/news/2020/12/trusted-news-initiative-to-combat-spread-of-harmful-vaccine-disinformation

C’est pourquoi, en décembre 2020, Tim Davie, directeur général de la BBC, déclare : «2020 a été une année comme aucune autre. Nous avons assisté à la propagation rapide d’une désinformation néfaste et d’un nombre croissant de théories du complot en ligne. Qu’elle représente une menace pour notre santé ou pour notre démocratie, la désinformation a un coût humain. Les partenaires de la TNI continueront à travailler ensemble pour élargir notre cadre et faire en sorte que les préoccupations légitimes concernant les futures vaccinations soient entendues, tout en mettant un terme aux mythes nuisibles sur la désinformation.»

https://www.bbc.com/mediacentre/2020/trusted-news-initiative-vaccine-disinformation

On constate donc qu’il existe officiellement une organisation d’ampleur internationale comprenant les principales entreprises technologiques mondiales (Google/YouTube, Facebook, Microsoft, Twitter) ainsi que les plus grands médias d’information (Agence France Presse, BBC, CBC/Radio-Canada, Union Européenne de Radio-Télévision (UER), Financial Times, The Hindu, Reuters, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme, le Wall Street Journal). Le but de cette organisation est officiellement de porter « LA » vérité, « SA » vérité.

Le collectif de scientifiques et de soignants Réinfocovid tient à rappeler à cette initiative que la science et la médecine opèrent fondamentalement par le contradictoire entre les savoirs validés et les hypothèses non encore validées qui ne sauraient améliorer le savoir validé que si elles ont la liberté d’être exprimées puis analysées.

Dans cette crise sanitaire, on comprend mieux pourquoi les informations « contradictoires » ont tant de mal à trouver un écho médiatique. Par exemple, on trouve dans les conditions d’utilisation de Google/YouTube :

https://support.google.com/youtube/answer/9891785?hl=fr

Ne publiez pas de contenu sur YouTube s’il correspond à l’une des descriptions ci-dessous.

Informations incorrectes concernant la prévention : contenus faisant la promotion de méthodes de prévention qui contredisent les autorités sanitaires locales ou l’OMS

Contenus qui recommandent l’utilisation d’ivermectine ou d’hydroxychloroquine pour la prévention de la COVID-19

Contenus qui affirment que l’ivermectine et l’hydroxychloroquine peuvent être utilisées sans risque pour soigner la COVID-19

Contenus qui affirment que le port du masque est dangereux ou entraîne des effets néfastes sur la santé physique

Contenus qui affirment que les masques ne permettent pas d’éviter de contracter ou de transmettre la COVID-19

Contenus qui contredisent le consensus des experts d’autorités sanitaires locales ou de l’OMS au sujet du vaccin contre la COVID-19

Contenus qui affirment qu’un vaccin approuvé contre la COVID-19 causera la mort, l’infertilité ou l’autisme des personnes qui le reçoivent, entraînera des fausses couches ou communiquera d’autres maladies contagieuses

Si l’un de vos contenus enfreint ces règles, nous le supprimerons

Si l’information contradictoire n’est pas relayée, alors l’initiative n’est qu’une censure autoritaire. La Trusted News Initiative, va à l’encontre du principe même de la science que défendait le journal Le Monde en 2011« le doute scientifique, une attitude exemplaire » : https://www.lemonde.fr/planete/article/2011/09/24/le-doute-scientifique-une-attitude-exemplaire_1577191_3244.html

Deux poids et deux mesures

Curieusement, La FDA (Food and Drug Administration) américaine a par contre publié sans la moindre difficulté sur Twitter une affiche ouvertement fallacieuse sur l’utilisation de l’Ivermectine ( https://twitter.com/us_fda/status/1429050070243192839 ):

Traduction :

« Vous n’êtes pas un cheval. Vous n’êtes pas une vache. Sérieusement, vous tous, arrêtez! »

« Pourquoi vous ne devriez pas utiliser l’ivermectine pour traiter et prévenir la Covid-19. Utiliser l’ivermectine pour traiter la Covid-19 peut être dangereux et même létal, la FDA n’a pas approuvé ce médicament dans ce cas »

Dans cette image, la FDA discrédite ceux qui se soignent en prenant de l’Ivermectine, les assimilant à des vaches ou des chevaux. La FDA oublie de préciser que l’ivermectine fait partie de la liste des médicaments essentiels pour l’humanité publiée par l’OMS : p63, liste disponible sur :

https://www.who.int/publications/i/item/WHO-MHP-HPS-EML-2021.02.

L’ivermectine reste l’un des médicaments les plus sûrs selon vigiaccess.org, base de données sur laquelle tous les pays membres de l’OMS rapportent les effets indésirables observés suite à des prises de médicaments. A ce jour (21 octobre 2021) seulement 5701 cas d’effets indésirables (dont 16 décès) ont été rapportés depuis 30 ans pour plus de 4 milliards de prises d’Ivermectine. Par comparaison, le Remdesivir de Gilead, initialement approuvé pour traiter la COVID-19, a fait l’objet depuis 2020 (donc en moins de 2 ans) de 8630 cas d’effets indésirables.

De nombreuses publications scientifiques montrent pourtant une efficacité de l’ivermectine, et d’autres médicaments, en tant que traitements précoces de la Covid-19.

Y aurait-il donc deux poids et deux mesures ?

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/prise-en-charge-ambulatoire-du-covid-19/ et https://c19early.com/

À voir également :

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