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Par : Collectif Reinfocovid

Démonstration à partir des données disponibles sur Santé Publique France qu’il n’y a aucune corrélation entre le taux de vaccination et le taux d’incidence

La vaccination n’a aucun effet sur les taux d’incidence en France

A Retenir

  • Démonstration à partir des données disponibles sur Santé Publique France qu’il n’y a aucune corrélation entre le taux de vaccination et le taux d’incidence

Introduction

Comme chaque année, l’arrivée de la saison froide s’accompagne du retour des maladies respiratoires classiques. Beaucoup de médecins et scientifiques font l’hypothèse que la COVID-19 a désormais rejoint ces infections respiratoires cycliques, et y restera dans l’avenir.

La COVID-19 reste cependant présentée comme beaucoup plus dangereuse que les autres infections respiratoires, puisque nos systèmes de santé sont régulièrement à la limite de la rupture lors des pics de contamination.

Pour faire face à ce problème de santé qui affecte profondément le bon fonctionnement social, nos gouvernants ont choisi, en plus des masques, de la distanciation physique, des confinements, des couvre-feux, du contrôle d’accès aux lieux de rencontre sociaux, culturels et sportifs, de s’appuyer désormais sur ce qui est considéré comme LA solution ultime : la vaccination. Suite à leurs discours et aux médias principaux qui en sont la chambre d’écho, nous avons l’impression que la remontée du taux d’incidence en France est due aux personnes refusant de se faire vacciner. La COVID-19 serait-elle devenue la maladie des non-vaccinés, à tel point que plusieurs dirigeants envisagent de confiner uniquement les non-vaccinés ?

 

Données Santé Publique France

Afin de vérifier les affirmations de nos gouvernants, nous avons analysé les données de Santé Publique France au 17 novembre. Nous avons donc téléchargé les données brutes des taux d’incidences (semaine glissante) de chaque département français (métropole) et les taux de vaccination correspondant. Ces données (Couverture vaccinale au moins une dose selon l’âge 2021-11-17 – tous âges, et Taux d’incidence – Semaine glissante 2021-11-09-2021-11-15) sont accessibles ici:

https://geodes.santepubliquefrance.fr/#bbox=-793184,6775601,2050781,1847697&c=indicator&i=covid_hospit_incid.incid_rea&i2=sp_ti_tp_7j.tx_pe_gliss&s=2021-11-18&s2=2021-11-09-2021-11-15&selcodgeo=06&t=a01&t2=a01&view=map2

 

Ce type de vérification est très simple : si la vaccination protège contre la maladie, alors plus les départements seront vaccinés, plus leurs taux d’incidence devront être bas. On comprend donc que pour un département dans lequel tout le monde (100%) serait vacciné, le taux d’incidence devrait être très bas, voire nul. Inversement, un département où personne ne serait vacciné (0%) devrait voir son taux d’incidence atteindre un niveau maximal. On peut très simplement illustrer ceci par un graphique sur lequel on indique en « x » (axe horizontal, en bas) le taux d’incidence mesuré dans chaque département, et en « y » (axe vertical, à gauche), le taux de vaccination correspondant pour chacun de ces départements. C’est ce qui est représenté sur la figure 1, sur laquelle on trouve cette solution idéale théorique : « Si la vaccination bloquait l’augmentation du taux d’incidence. »

Figure 1:

Représentation théorique de l’effet 100% efficace de la vaccination sur le taux d’incidence. Pour une population entièrement vaccinée (100%), le taux d’incidence est minimal (proche de 0%). Pour une population moins vaccinée (~50%), le taux d’incidence est maximal. Un calcul mathématique permet à partir de la répartition des données de s’assurer de leur cohérence avec l’hypothèse avancée (le vaccin empêche la montée du taux d’incidence). Ce calcul est indiqué en haut du graphique. f(x) donne l’équation de la droite la plus proche des données mesurées. Dans notre exemple parfait, cette droite est superposée aux données. Cette adéquation entre la théorie et l’observation est traduite par un coefficient, appelé R2. Si R2=1, la corrélation est parfaite (le cas de cet exemple théorique). Plus R2 s’éloigne de 1, moins cette corrélation est significative. Classiquement, on considère que la corrélation est significative quand R2 est supérieur à 0,8.

 

Prenons maintenant les données réelles fournies par Santé Publique France, et construisons le même graphique, représenté sur la figure 2. Nous observons immédiatement qu’il ne ressemble pas au graphe d’efficacité théorique de la figure 1 et que dans la réalité il n’y a aucune corrélation entre le taux de vaccination et le taux d’incidence avec les données de Santé Publique France. Ceci se traduit par un coefficient de corrélation R2 catastrophique de 0,0009.

Figure 2 :

Représentation de l’effet de la vaccination sur le taux d’incidence dans les départements français à partir des données Santé Publique France téléchargées le 19 novembre 2021. Chaque point du graphique est un département. Les départements ont été triés par ordre croissant de taux d’incidence. Le plus faible (point le plus à gauche) est la Mayenne avec un taux d’incidence de 61,2 pour 80,4 % de couverture vaccinale, le plus élevé (point le plus à droite) est l’Ardèche avec un taux d’incidence de 241,1 pour 74,9 % de couverture vaccinale. Le R2 de 0,0009 indique sans ambiguïté qu’il n’existe aucune relation entre la couverture vaccinale et les taux d’incidence mesurés.

 

Conclusion

Nous pouvons, au vu de ces données officielles de Santé Publique France, affirmer sans le moindre doute qu’en France, la vaccination n’a absolument aucun effet sur les taux d’incidences mesurés pour la présence du SARS-CoV-2, virus responsable de la COVID-19. Cette conclusion indique que la pression politique et médiatique intense et permanente pour inciter (obliger?) la population française à se faire vacciner ne repose sur aucune réalité scientifique. Plus généralement, il paraît probable que ce que nous observons en France soit généralisable aux autres pays. On peut donc raisonnablement penser qu’aujourd’hui, la vaccination ne protège pas contre le regain de contaminations SARS-CoV-2 observé en Europe.

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