Témoignage de :

plainte à l’encontre d’Emmanuel Macron

20 février 2022

Partager cet article

Share on facebook
Share on linkedin
Share on twitter
Share on email

Je porte plainte aujourd’hui à l’encontre d'Emmanuel Macron pour que cette plainte soit traitée maintenant, et ou, dès que l’intéressé cessera ses fonctions actuelles qui lui garantissent l’immunité présidentielle, et ou, dès qu’une révision constitutionnelle portant sur le statut pénal du chef de l’État le permettra.

Les faits, si l’on en croit la presse :

Dans un entretien au Parisien le 4 janvier 2022, le Président de la République a déclaré : « Les non vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu'au bout. C'est ça, la stratégie.». « C’est l’immense faute morale des antivax : ils viennent saper ce qu’est la solidité d’une nation. Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen ». Puis, il a dit : « On peut s'émouvoir sur des formes
d'expression qui paraissent familières que j'assume totalement ».

Je considère que ce sont des propos discriminatoires et insultants envers les personnes non vaccinées contre le Covid-19 et qu’il y a « diffamation et menaces publiques par personne ayant autorité ».
Je suis choquée devant de tels propos que je qualifie d’irrespectueux de ma personne, de la part d’un Président de la République. Je n’ai pas à m’habituer à un tel langage. Je suis insultée. Emmanuel Macron a confirmé ses dires. Ce qui, pour moi, est une circonstance aggravante.

Avec une obligation vaccinale déguisée, le Président et son gouvernement, n’engagent pas leur responsabilité pénale. Moi, j’engage ma responsabilité de ne pas être injectée car je suis convaincue de ma légitimité, de mon droit à un consentement libre et éclairé, de mon appartenance au groupe témoin nécessaire à la science (en présence d’une injection expérimentale), de mon droit à protéger mon immunité naturelle composée de l’immunité innée et de l’immunité acquise et de mon devoir de ne pas nuire à ma santé et ni à celle d’autrui. Je souhaite participer à l’immunité naturelle collective grâce aux anticorps neutralisants qui en découleront. C’est un droit et un devoir.

En tant que non vaccinée, j’effectue souvent des tests. Je ne suis déjà plus présente dans les lieux publics. Pour autant, le virus circule sans moi. Donc, le passe sanitaire du 9 août 2021, puis le passe vaccinal du 24 janvier 2022 me portent tort sans raison légitime et ce au moment où d’autres pays suspendent des mesures sanitaires. Je demande réparation.

Les tests sont dangereux car invasifs. En continuant, dans certains cas, à exiger ces tests répétés, je me sens en danger, alors que le variant Omicron est moins dangereux que les précédents et qu’il peut amener à une immunité naturelle.

Je suis insultée lorsque le Président de République ne remet pas en cause les propos du garde des Sceaux. Le 21 novembre 2021, Eric Dupont-Moretti a tenu un discours d’une violence inouïe : "On me parle de liberté en nous expliquant que ces dispositions, notamment le passe sanitaire, sont liberticides, comme si la liberté permettait aux gens de contaminer les autres et donc de tuer". Je n’ai tué personne. Vacciné ou non, tout le monde contamine et personne n’a la volonté de tuer personne.

Je suis insultée lorsque le Président de République ne remet pas en cause les propos d’Olivier Véran, ministre de la Santé et des Solidarités. Le 29 décembre 2021, ce dernier a qualifié les non-vaccinés de personnes : "loin de tout", "méfiants" dans un "délire" ou "indifférents". Je ne suis ni l’un ni l’autre.

Je suis insultée, le 4 janvier 2022, lorsque E. Macron prétend que je suis « antivax » puisque je suis simplement opposée à une injection de matériel génétique en phase 3.

Je suis insultée lorsque l’on me traite de complotiste et de non-citoyenne, moi qui consulte, depuis 19 mois, de nombreux documents français et étrangers sourcés et ce, alors que le gouvernement, ne propose aux citoyens, aucune lecture d’études, de statistiques détaillées pour les encourager à se forger, en personnes responsables, des convictions personnelles.
Je serais non-citoyenne ? moi, qui vote et qui interpelle souvent l’ensemble des députés et des sénateurs, tous départements confondus.

De tels propos séparent les français, les liguent les uns contre les autres, encouragent la méfiance, la haine et d’autres discours provenant de personnalités diverses, où il n’y a plus aucune retenue, aucune décence, aucun respect d’autrui. C’est dangereux pour moi, pour l’unité de ma famille, l’unité de mon entourage amical et l’unité de la nation entière. Je demande protection.

Potentiellement,
Mr Macron, aidé de son gouvernement, me met en danger en maintenant un état d’urgence sanitaire ;
M. Macron me met en danger lorsqu’il essaie d’exiger ma participation à une expérience médicale, en empêchant tout vrai débat scientifique et en méconnaissant l’ensemble des effets secondaires actuels ou à venir ;
Il me met en danger en intervenant sur « le droit de prescrire » des médecins, concernant des médicaments anciens, ayant fait leur preuve, y compris pour le covid-19 ;
Il me met en danger en supprimant des lits d’hôpitaux, en décidant de suspendre des soignants et des pompiers, en préférant que les hôpitaux emploient des vigiles, pour vérification du passe, plutôt que du personnel soignant ;
Il me met en danger lorsqu’il me prédit en quelque sorte « une mort sociale » ;
Il me met en danger en réduisant mes ressources, puisque je me sens contraint d’aider des soignants de mon entourage, mis en difficulté par sa politique ;
Il a mis en danger un membre de ma famille en bloquant des blocs opératoires alors que les réanimations en 2021 n’ont représenté que 5 % ;
Il me met en danger permanent depuis 19 mois à cause du stress que je subis face aux mesures liberticides. La formule : « Ceci est un message du ministère de la Santé et de Santé Publique France », répétée à longueur de temps sur les radios, peut s’assimiler à du harcèlement moral.
Je suis traumatisée de devoir crier « Liberté » en France, à 65 ans. Sa propagande anxiogène nuit à ma santé ;
Il met en danger mes petits-enfants en les maltraitant à l’école : port du masque (alors qu’il est impossible, à leur âge, de le porter correctement), tests répétés, incitation de mineurs à des injections en phase 3, ...)

Bien que les contraintes imposées aux non-vaccinés soient controversées par nombre de scientifiques, de médecins spécialistes et avocats, je les respecte, tout en les dénonçant.
En les dénonçant, je fais preuve de ma citoyenneté. En portant plainte, j’exerce ma citoyenneté. Je suis une citoyenne libre et je compte le rester en démocratie.

Une Citoyenne Vauclusienne qui porte plainte par voie postale
via le Procureur de la République, Florence Galtier en Avignon, le 29/01/2022

Défilement vers le haut