Témoignage de :

à Madame la préfète de l’Aude

2 janvier 2021

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Madame la préfète de l’Aude, « nous sommes en guerre !» nous a dit notre président

 

Où est la deuxième vague ?

Je suis toujours au front. Je suis aide soignant et je peux vous dire que les morts ne se comptent plus comme en avril.

L’heure est au dépistage de masse pour savoir qui a été atteint par l’ennemi.

Les cas positifs se multiplient et leur nombre se diffuse dans les médias comme des rats dans une ville insalubre.

Ces cas positifs, dont une partie sont de faux positifs, sont devenus de nouveaux critères pour évaluer la dangerosité d’une maladie qui ne tue plus ou tue infiniment moins depuis des mois.

La pourriture, vecteur de l’épidémie de terreur est alimentée par l’insalubrité médiatique en partie subventionnée par nos impôts. Les intervenants politiques ou scientifiques de beaucoup d’émissions ne respectent même pas les codes de déontologie en ne donnant pas avant chacune de leur intervention les intérêts qu’ils ont avec l’industrie d’armement pharmaceutique qui pourrait terrasser l’ennemi. Pourquoi tant de pudeur ? Je ne comprends pas.

A l’heure où les enseignants vont être masqués pour donner cours à leurs élèves, dites moi comment ils pourront transmettre leur savoir et leurs connaissances avec un masque sur le visage ? Peut-être faut-il demander à BFM TV de vous expliquer pour quelle raison les présentateurs ne portent pas le masque ? Voir source ci-dessous.

https://www.bfmtv.com/societe/pourquoi-ne-portez-vous-pas-de-masque-sur-les-plateaux-tv-bfmtv-repond-a-vos-questions_VN-202008240122.html

Les enseignants seront beaucoup plus loin de leurs élèves que les personnes qui sont autour d’une table sur un plateau TV. Incompréhensible ! Quelle est votre position ?

Nous devenons fous !

Les gouvernants que vous représentez dans notre département musellent le peuple avec des masques qu’ils considéraient inutiles au pic de l’épidémie. Aujourd’hui que le peuple gobe des chiffres énormes de cas inoffensifs ils nous obligent à nous déplacer masqués presque partout. Cette manipulation de masse m’inquiète et je suis surpris que ces règles soient imposées aux administrés de notre département.

Dans mon service de gériatrie ça fait six mois que les résidents ne voient plus nos visages et nos sourires.

Ils nous demandent chaque jour pourquoi nous portons encore ces masques.

Un ancien de 85 ans qui a travaillé la vigne toute sa vie m’a dit un jour « t’en as pas marre de cette muselière ! »

Une autre de 92 ans qui n’y voit pas et qui a donc besoin de bien entendre ce que nous lui disons me disait « mais tu vas retirer le mouchoir que tu as sur la bouche, je ne te comprends pas! »

De quelle fraternité parlons-nous ?

N’êtes vous pas en train de déshumaniser nos rapports en mettant en application des mesures disproportionnées et inhumaines dans un contexte plein d’incohérences ?

J’ai travaillé pour vos services en tant que médiateur de quartier pour la participation des habitants à Narbonne. Je suis donc très attaché à nos valeurs républicaines qui sont la liberté, l’égalité et la fraternité mais je vois ces valeurs s’effriter chaque jour qui passe à la vitesse de la 5G. Un nouveau monde s’organise et écrase ces valeurs que vous représentez en tant que préfète.

Aujourd’hui je suis de nouveau sur un poste d’aide-soignant et je vois ce qui se passe au cœur du système de santé.

J’ai quitté un poste dans l’irrigation pour renforcer les soignants en pleine épidémie de Covid fin mars.

Je n’oublie pas ! Je note ! Je consigne !

 

Ne pouvant plus tolérer toutes ces mascarades je pensais me porter prisonnier parce que je ne porterai pas le masque hors hôpital, un peu comme un prisonnier de guerre qu’on applaudissait aux fenêtres il y a quelques mois. Applaudissements qui raisonnaient comme l’espoir d’être libérés d’une assignation à résidence.

L’état a libéré beaucoup de places de prison pendant le confinement, peut-être pour les récalcitrants aux nouvelles mesures sanitaires ? Je souhaitais me rendre à la gendarmerie la plus proche de chez moi et voulais faire un exemple de cette démarche grâce aux médias mais j’ai deux enfants qui vont rentrer au lycée qui ont besoin de moi.

Alors je vous écris pour soulager ma colère et partager ce courrier à l’ARS, l’académie de Montpellier, aux députés de mon département, à la présidente du conseil départemental ainsi qu’au conseiller départementaux de l’AUDE.

 

Avec tout le respect que je dois à la représentante de l’état que vous êtes je vous salue fraternellement.

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