22 avril 2021
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Ayant la chance d’habiter un village, j’ai aussi celle de travailler dehors en solo ; je n’ai jamais porté de masque durant mon activité. Plus récemment, je me suis décidée à l’enlever pour me rendre à pied aux quelques commerces « essentiels » de ma commune.
Ce matin, surprise par la ronde gendarmesque, j’ai écopé d’une amende. Je ne sais pas encore de quel montant elle sera car je n’avais pas non plus ma carte d’identité (« obligatoire ! » m’a-t-on réitéré sur un ton péremptoire et agressif). Je n’ai pas plu aux gendarmes car, après avoir remis mon masque, je leur ai demandé pourquoi ils me parlaient comme si j’étais une dangereuse délinquante. Ce qui m’a valu en retour « Arrêtez de vous foutre notre gueule ! », textuellement. Bien sûr, j’ai répondu que je n’avais pas fait ce dont ils m’accusaient. Me voilà donc punie pour mon insoumission. Comme, au moment où ils m’annonçaient la sanction après l’interrogatoire identitaire de rigueur (« nom, prénom, date de naissance, adresse » sans aucune phrase ni formule de politesse) j’ajoutai « Vous n’avez rien de mieux à faire ? », le chef m’a rétorqué « je vous confirme donc l’amende » ! Parce que si je n’avais rien dit, il me l’aurait supprimée ? !!! Je me suis surement mal exprimée car en colère mais je voudrais juste dire aux policiers qui exécutent les ordres que s’ils étaient courtois et respectueux de ma personne je pourrais bien l’être avec la leur. Il y a une différence entre constater une infraction (éminemment discutable en outre) et s’adresser à une personne comme si elle n’était qu’un vulgaire objet …de délit.
FT