9 février 2021
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« Amis, le printemps nous appelle comme jamais, depuis la plante des pieds de notre humanité. Il nous prévient d’une montée prochaine et inouïe de sève, d’un geyser capable de nettoyer notre monde du cloaque des monstruosités. L’heure n’est plus au goutte-à-goutte ni au filet qui chantonne
esseulé dans la prairie. Car si la vie ne rejaillit pas, si la liberté ne se lève pas avec courage, si la peur, le mensonge et la veulerie l’emportent, nous aurons perdu le fleuve immense de ceux qui ont osé et la source à laquelle boiront nos enfants. On ne peut maintenant durablement faire l’autruche
et seule l’unicité nous relèvera, en affirmant notre souveraineté partout, avec hardiesse. Nul ne peut sans notre consentement nous empêcher de respirer, de vivre, d’aller librement, de nous soigner en conscience, de protéger nos enfants, de sortir et d’aimer. Nul ne peut au nom d’une mystification sanitaire nous parquer et nous empoisonner, détruire nos emplois et éteindre nos rêves, nous priver de penser et d’échanger, d’organiser nos vies dans la fraternité. Le crime est si ancien et perfide que nous nous sommes laissés collectivement et individuellement cuire à petit feu, sans broncher. Mais c’est bien en nous-mêmes que couve le printemps. Qu’il peut traverser et rafraîchir notre foi et notre éveil. Nous sommes toute une armée de tournesols !
Ce printemps nous appelle comme jamais, depuis la plante des pieds de notre humanité jusqu’aux
herbes folles qui dansent au-dessus de nos visages. »
Patrick