Témoignage de :

Anachorète

6 novembre 2020

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Se focaliser uniquement sur la COVID, avaler journellement des informations fausses volontairement ou non conduit à sous-estimer les autres effets des mesures prises, tant d’un point de vue sanitaire économique ou politique.

Voir de collégiens passer tous les jours devant chez soi comme un troupeau de moutons bâillonnés mais se refiler de l’un à l’autre leur smartphone, se partager la canette de coca sans pour autant qu’il y ait une augmentation de « malades » dans ma petite commune, est étonnant mais confirme que les jeunes sont moins atteints que le vieux … dont je suis.

Avoir une petite-fille de 11 ans, vivant en ville terrorisée par ce matraquage médiatique qui transforme ses copines collégiennes en « zombies » est déprimant,

Ne pas pouvoir rejoindre l’un de ses enfants établis en Suisse ainsi que ses enfants par ce que des dictateurs sanitaires que la raison a désertés ont pris la décision de classer ma zone d’habitation en Rouge me mets en colère,

Ne pas pouvoir voyager en Europe en camping-car pour les mêmes raisons me sidère,

Avoir l’impression d’être un Anachorète, d’être en prison, alors qu’on vit en zone rurale en grande partie, dans une maison avec jardin et ne pas être limité par l’espace, entouré d’air pur en redoutant d’autres mesures aussi totalitaires qu’inutiles (le virus continuera à circuler à bas bruit) commence à me taper sur le moral,

Être un homme de 72 ans, une force de la nature comme on dit, qui pratique la musculation journellement chez soi et ne pas pouvoir se rendre au moins une fois par mois dans une salle de musculation fitness proche pour varier un peu ses exercices mais surtout échanger avec des plus jeunes que soi, entame mon impression de rester encore un peu jeune et de ne pas perdre le contact avec la société (au moins une partie),

Devoir me contenter des sorties muselées pour des achats en supermarché avec bâillon, même sur le parking (regards réprobateurs des chalands craintifs et muselés) me navre,

Voir des gens circuler seule en voiture avec la muselière ou en couple alors qu’ils couchent ensemble la nuit me remplit de stupéfaction atterrée.

Je suis désespéré !

H. (le 24 octobre 2020)

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