Il faut affaiblir la dictature de l'argent, car ce sont les multinationales qui tirent les ficelles de cette crise: il faut boycotter les lieux dont l'accès requiert le passe sanitaire; il faut boycotter la multinationale Amazon et acheter local; il faut boycotter les médicaments autant que possible, car beaucoup sont des poisons. Il faut boycotter les médecins qui utilisent ces médicaments et à la place il faut aider les médecins qui promeuvent des moyens naturels.

Il faut boycotter les grandes surfaces, boycotter les produits alimentaires qui viennent de loin (ils sont reconnaissables car ils sont un peu trop bien emballés et de ce fait polluent la planète), il faut favoriser le commerce de proximité et dès que c'est possible l'agriculture biologique locale.

Gandhi a fait exactement çà et cela a marché. Ce n'est pas le pouvoir d'un état totalitaire qui nous soumet, mais la recherche de la facilité par la consommation facile.

Et comme ça se passe il est inéluctable que la tentation de la consommation facile va finir par éliminer ceux qui ne se bougent pas.

Se bouger est d'autant plus nécessaire pour avoir une chance de tenir bon car le changement climatique deviendra responsable d'événements météorologiques extrêmes de plus en plus forts.

Pour être concret il faut monter une première journée boycott, sans blocage violent, et donc différente de ce qu'ont fait les gilets jaunes de 2018, et puis en faire une habitude pour finir par la rendre permanente. Les bénéfices des multinationales pourront alors s'effondrer. Le profit est une marge et n'est pas, et de loin, la totalité d'un avoir. Il est donc très fragile. Il n'y aura pas/plus de besoin d'être violent ni même de manifester en masse.

Cela réduira d'autant les risques de provocation que ce gouvernement cherchera à créer pour en profiter et de plus permettra d'être visible partout quand on ira faire ses achats, et on pourra même s'afficher avec un gilet jaune ou quelque chose comme çà. C'est une question de retenue et de courage.

Hubert, climatologue et auteur d'articles en épidémiologie, avec relecture par les pairs.