Témoignage de :

Cas-contact de vacciné

26 mai 2021

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Tout d'abord merci à Réinfocovid sans qui tout aurait été bien pire !

J'ai beau, par intelligence, adhérer complètement aux données et thèses de l'IHU de Marseille, de Reinfocovid, de "Laissons les prescrire", du Pr Perronne, etc... Ne plus regarder la TV ni lire la presse propagande, sur le plan émotionnel, je reste fragile et sensible un peu à la peur, mais surtout à la culpabilisation.

Or, après une semaine en famille, alors qu'ils sont tous vaccinés sauf moi, l'une d'entre eux a le covid et je deviens "cas contact". Aussitôt l'assurance maladie me téléphone, m'inflige un discours terrorisant et autoritaire, m'indique que je dois rester 7 jours chez moi, sans voir personne, puis faire un test PCR, me demande mon adresse, si je suis sortie de mon département depuis 1 mois, etc…

J'ai 71 ans et bien que n'ayant pas vécu les années 39-45, j'ai baigné toute mon enfance dans les récits de cette époque, qui m'ont marquée profondément et que j'espérais ne jamais voir revenir. Aujourd'hui ça y ressemble, non ?

 

« Et quand on a demandé à cette personne pourquoi elle nous avait « dénoncé » au lieu de simplement nous informer pour qu'on fasse attention à des symptômes éventuels et qu'on protège les autres de notre propre chef (ce qu'on faisait avant le covid quand on avait une maladie contagieuse...), elle a répondu : « Je l'ai fait exprès pour vous obliger à vous vacciner de façon à éviter que vous causiez des morts » !

 

Mon grand-père est mort de la grippe et ma mère d'une pneumonie. Tous deux avaient 90 ans. La souffrance de la mort existera toujours, pour ceux qui partent et pour ceux qui restent, mais pourquoi nous faire croire qu'on va devenir immortels ?

Et pourquoi culpabiliser encore les vieux (ces "riches" retraités qui ont souvent travaillé très jeunes et vécu dans les conditions matérielles difficiles de l'après-guerre) en disant que c'est pour les protéger qu'on confine tout le monde ?
J'avoue que j'en ai lourd sur le cœur de toute cette culpabilité qu'on nous pousse à ressentir, et je vous remercie de m'entendre.

 

Anne

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