Témoignage de :

Cas contact

24 février 2021

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La directrice de l'école de ma fille m'informe par MAIL qu'elle a donné mes coordonnées à la CPAM et que celle-ci me contactera rapidement. J’appelle directement la directrice de l’école pour lui exprimer ma colère sur la divulgation de données personnelles, ce à quoi elle répond qu’elle est bien d'accord avec moi mais qu’elle subit la pression du ministère de l’éducation nationale et de la santé donc je laisse tomber, de toute façon, le mal est fait.
J’attends un appel de la CPAM avec mon idée de son déroulement ... Je reçois donc un message sur mon portable avec un numéro à appeler. La personne sur qui je tombe commence à m’expliquer que ma fille étant cas contact je dois l’isoler et la faire tester, et commence même à me donner une date. Je vois ça comme un ordre et j’explique que je n’ai pas l’intention d’obéir, que je ne ferai pas tester ma fille et que je ne la confinerai pas.

Je précise à mon interlocutrice que je trouve ces ordres autoritaires je lui demande ce qui se passera si je ne fais pas ce qu’elle dit vu que selon moi, la loi ne lui permet pas de m’obliger à confiner ma fille et non plus à la tester.
A l’autre bout du téléphone je sens un malaise de quelques secondes puis elle me répond que j’ai raison et que je fais bien comme je veux mais se défend d’avoir usé d’une voix autoritaire.

Pourtant je vois bien que sa façon d'être a littéralement changé. Elle est passée de la donneuse d’ordre à la personne sachant qu’elle n’a pas d’autorité.
Très amusé de la situation je l’ai rassurée sur sa voix mais lui soutiens qu’elle est passé d’un état à l’autre et que ça induit les gens en erreur parce que s'ils sont d’une nature obéissante, ils suivent ce qui est dit sans se poser de question.
Je trouve que ça résume bien tout ce qui ce passe.
Je me dis que ce petit témoignage peut aider à comprendre que nous pouvons reprendre de temps en temps le dessus si nous ne nous soumettons pas.

 

Mickael Roger

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