1 janvier 2022
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Je reprends la plume aujourd'hui pour exprimer mon dégoût de cette véritable folie que nous vivons et la lecture des autres témoignages me brise d'autant plus qu'infirmière retraitée, j'ai exercé mon métier avec passion, à l'hôpital puis en milieu rural, pour terminer en EHPAD lorsque des dorsalgies m'ont imposé de renoncer aux kilomètres journaliers…
A cette époque, lorsque j'avais un appel, même de nuit, je faisais le déplacement pour aller soigner ceux qui avaient besoin de soins, c'était comme ça jusqu'en 2003 , Nous étions certainement encore à l'âge de la Pierre en matière médicale, c'est pour cela que les humains réagissaient en humains et secourraient ceux qui en avaient besoin...j'ai pris ma retraite en 2006, nous avions déjà atteint l'ère Moderne de la Médecine, ce fut la canicule avec les conséquences que l'on a connues sur les Vieux , en particulier dans les régions avec peu d'infirmiers libéraux .
Aujourd'hui, à 75 ans, je suis immobilisée et douloureuse depuis plus d'une semaine, mais nous sommes entrés dans l'ère Moderne de la médecine, avec la télétransmission, la téléconsultation, la prescription téléphonique, bref les technologies de pointes, si pointues qu'il ne faut plus que quelques mois pour créer des injections miraculeuses qui vont nous sauver de ce méchant virus... lorsqu'elles ne nous tuent pas, mais qu'importe, les braves gens veulent surtout y croire....
Alors que nous reste-t-il à faire, croyons-y nous aussi car il faut rester dans la masse, ne pas faire de vagues... Et voilà, les gens bien-pensants diront que c'est bien fait pour moi, car depuis des mois j'allais tous les samedis manifester contre le fameux "pass" et surtout tenter d'éveiller les parents au danger de ces injections expérimentales et de faire en sorte qu'on ne touche pas aux enfants qui sont innocents et doivent être protégés de cette folie meurtrière.
Alors, aujourd'hui j'ai ma punition, les bons médecins utilisent leurs bonnes technologies, ont des heures de bureau, des jours de repos, ne vont plus chez les gens car c'est trop dangereux, trop coûteux, la sécurité sociale est en déficit, paraît-il, Donc, je peux rester chez moi tranquillement et attendre que le miracle intervienne et que mes douleurs disparaissent comme par miracle, si ça ne vient pas.... Espérons malgré tout qu'un éclair de bon sens finira par traverser notre planète à la dérive et qu'à nouveau des êtres humains reprendront forme et vie et chasseront les robots sans âmes qui règnent aujourd'hui.
Courage à tous ceux qui veillent.
Rose-Marie MARAVAL