28 mai 2021
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Au début du premier confinement, j'ai eu une réaction invasive de peur. Une réaction de sidération qui a duré plusieurs jours.
Heureusement que j'étais dans un contexte bienveillant et j'ai pu avancer, commencer à douter de ce que les médias dominants me proposaient (toujours de la peur).
J'ai réussi à prendre du recul, ne pas tomber dans l’excès inverse (du complotisme) : Je me suis recentré.
J'ai eu l'occasion de rencontrer une psy avec qui je travaille encore. Et nous avons abordé cette question de la peur, certes liée à mon contexte personnel, mais qui me semble résonner avec la période que nous traversons.
Si je vous demande comment les adultes vous entourant réagissaient lorsque vous aviez peur en étant enfant, il se peut (en tout cas, c'est mon cas) que la seule réponse que l'on vous ait apportée soit : "n'ai pas peur". Ce "n'ai pas peur", je le répète (enfin, répétait) à mon tour à mon entourage dans le but de rassurer. Mais je réalise aujourd'hui que cela n'a rien d’apaisant. LA réponse que mon psychisme aurait aimé entendre était du style : Tu as peur ? très bien, Je vais te prendre la main et on va aller visiter cette émotion. Comment tu la ressens cette peur ? Elle a une couleur, une forme ? Elle est où dans ton corps ? Tu veux lui donner un nom ? Et là, je me serais sentie accompagnée dans cette émotion peu agréable. Et je n'aurais plus eu peur de la peur...
Alors accueillons nos peurs, donnons-nous leur un nom. Acceptons que quelqu'un vienne nous prendre la main pour nous accompagner...et reprendre nos facultés d'être plein et entier... vivant !