Témoignage de :

Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit, et sans armes

26 septembre 2021

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Vous cherchez des moyens d'action efficaces ? Je vous invite à lire "Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit, et sans armes" de l’activiste serbe et auteur Srdja Popovic.

Vous pouvez aussi regarder sa conférence TED pour avoir un avant-goût: https://www.youtube.com/watch?v=uo7w3g24DWo&t=2s. C'est en anglais, vous devez sélectionner les sous-titres "français" dans la barre / petite roue "paramètres". Il parle du "pouvoir du peuple" et partage une série de règles et de compétences qui peuvent être apprises et enseignées afin de mener une lutte non-violente réussie. Faites circuler largement.

Beaucoup d’idées géniales dans son livre et une expérience et une compréhension des leviers d’action que peu de nous ont.

« L’humour peut réellement changer la donne. Nous n’étions qu’un petit groupe d’étudiants un peu fous en Serbie lorsque nous avons mis en place cette énorme saynète. Nous avons déposé un énorme fût d’essence avec un portrait de Monsieur le Président dessus au milieu de la rue principale. Il y avait une fente sur le dessus : on pouvait mettre une pièce dedans, attraper une batte de base-ball et frapper sa tête. Ça a l’air tentant. Quelques minutes plus tard, nous étions assis dans un café à côté, et il y avait une queue de gens attendant de faire la même chose. Ce n’était que le début du spectacle. Le véritable spectacle a commencé lorsque la police est arrivée. Que vont-ils faire ? Nous arrêter ? Ils ne peuvent pas nous voir. Nous sommes trois immeubles plus loin, en train d’observer la scène depuis un café. Arrêter les gens qui font leurs courses avec leurs enfants ? Ça n’a aucun sens. Vous pouvez parier qu’ils ont fait la chose la plus stupide : ils ont arrêté le fût. L’image du visage tuméfié sur le fût avec les policiers qui le tirent jusqu’à la voiture de police, ce fut le meilleur jour que les photographes des journaux aient jamais eu. L’humour a un aspect très important : il fait réellement mal, car ces gens se prennent vraiment au sérieux. »

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