4 février 2021
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Bonjour à tous,
Je fais l'école à la maison depuis 2017 pour mon fils autiste haut niveau 14 ans. Comme chaque année, un contrôle scolaire obligatoire est fait à mon domicile, et oui ! même pour les handicapés ! L'inspecteur général est au courant de mes méthodes et elle sont approuvées à chaque fois sans problèmes : je ne suis pas le programme scolaire officiel, mon fils a une énorme mémoire qui lui permet d'apprendre beaucoup de choses par ses lectures mais aussi par l'intermédiaire de nos recherches, discussions quotidiennes sur différents sujets. Cette fois, ce sont 2 miliciens qui ont interrogé mon fils pendant plus d'une heure, dans une ambiance glaciale, en piétinant allègrement les protocoles pour éviter les malaises chez lez autiste. Néanmoins, mon "élève" s'en sort avec brio, et vont même, puisque bien sûr ils sont impressionnés jusqu'à lui dire qu'il est brillant. Ils se font même reprendre à plusieurs reprises sur quelques sujets. L'ambiance se tend lorsque l'enfant parle de la crise Covid 19, et qu'il finit par conclure que nous sommes bien dans une dictature sanitaire sans contre-pouvoir !
Là, c'est le drame, je m'entends dire qu'il serait maintenant temps qu'il se confronte au "vrai" savoir et que le collège était le meilleur moyen d'y parvenir et que l'Ecole de la République fait bien les choses. N'y tenant plus, je lui fais remarquer que "la République "a changé de visage depuis presque un an. Et que je rejoins mon fils sur le sujet, je fais référence à la dictature sanitaire. Sa colère éclate d'un coup et à plusieurs reprises répète : " je connais la théorie du complot, Madame, !!". Moi, taquine comme je suis, espère qu'il m'éclaire sur le sujet. Visiblement incapable d'apporter le moindre argument à son accusation, il préféra prendre la fuite brutalement emportant avec lui son collègue, un peu sonné, soit dit en passant... J'avoue, j'ai eu la trouille pendant plusieurs jours qu'on me retire mon fils, ou qu'on m'envoie en prison.
Conclusion : J'ai appris que des citoyens bien éduqués, diplômés et expérimentés peuvent souffrir de déni total de la réalité : celle d'un exécutif qui piétine le droit grâce au maintien de lois scélérates telles que l'Etat d'urgence sanitaire. "Liberté, égalité, fraternité" ne définissent plus la République, si elles l'ont définie un jour ! Aujourd'hui, je ne me sens pas libre, pas en lien avec la majorité des citoyens français qui gobent les mensonges de l'Etat, pas l'égale des autres. Nous sommes les sujets et la propriété de cette Société Française ni plus ni moins.
Bien à vous, merci de m'avoir lue.
Marie