21 janvier 2022
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Je ne pouvais plus aller voir mon père
Je ne pouvais plus voir mes sœurs et mon frère
De peur de contamination
Nous devions nous barricader, nous étouffions
Dans les parcs, il n'y avait plus de cris d'enfants
Dans les écoles, ils étaient absents
La surveillance fut accrue
Dans les commerces essentiels, dans les rues
Ce qu'il fut long le temps
Des retrouvailles avec les gens
Ce confinement obligatoire
Nous ont affecté, du moins pour la plupart
Puis les masques deviennent obligatoires
Ils sont ma foi tout à fait dérisoires
Les mois passent, la mascarade persiste
On oblige aussi les enfants, c'est triste
Les politiciens ne sont pas au mieux
Changent d'avis et s'arrachent les cheveux
Des décisions liberticides s'imposent
Couvre-feu, confinement et commerces en pause
Les médias traditionnels vont bon train
Nombreux sont les moutons sereins
Qui croient en ces mensonges
Que nous répètent sans cesse les ondes
Fabriqués à la va-vite, des vaccins sont arrivés
Illusion parfaite pour les gens effrayés
Big Pharma se remplit les poches
Une dose, deux doses, trois doses et c'est moche
Les non vaccinés sont pointés du doigt
Ils n'ont plus droit aux loisirs, c'est la loi
Sont instaurées des mesures disciplinaires
Pour sortir, il faut montrer son passe-sanitaire
Ce délire perdure et vingt mois plus tard
C'est toujours la même histoire
Joanne Soprano (Province de Québec)