Témoignage de :

Dialyse: harcèlement, chantage, et gabegie

7 juin 2021

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Je suis morte il y a 12 ans, suite à l'arrêt de mes reins, et je suis très reconnaissante à la dialyse et à la collectivité de m'avoir offert déjà 12 ans de vie supplémentaire, sans aucune détérioration. J'essaie de les employer au mieux. Mais, depuis mars 2020, des décisions stupides et sadiques de gouvernants corrompus et de bureaucrates bornés ont bien détérioré ce supplément de vie:

Depuis mars 2020, on nous a supprimé la collation de mi-séance, car il est exclu d'avoir un moment de plaisir par temps de Covid.

Il faut donc attendre que les infirmières aient le dos tourné pour grignoter discrètement un biscuit, afin de ne pas faire d'hypoglycémie en fin de séance.

On nous prend la température à chaque séance à l'arrivée, Ce qui relève d'un harcèlement très angoissant.

Dès 37°6, et sans aucun autre symptôme, on est envoyé à 100 km de notre petite dialyse rurale et familiale, dans une usine à dialyse, et enfermé dans une pièce isolée sans surveillance et avec une alarme qui ne marche pas, pendant 24 jours.

J'y ai eu droit en décembre, et ça a été un cauchemar. J'ai essayé de résister: "on ne vous dialysera pas si vous n'obéissez pas. Si vous préférez mourir, c'est votre choix". Quand j'ai demandé pourquoi c'était moins grave de risquer de contaminer les infirmières de la ville plutôt que de la campagne, ou pourquoi l'isolement était de 24 jours pour les dialysés et 7 pour les autres, on m'a répondu comme à chaque question "c'est le protocole". Et quand on a trouvé que je n'étais pas assez docile, on a marqué sur ma fiche de suivi "complotiste"
On m'a fait un test PCR de force que j'ai ressenti comme un viol, et je n'ai jamais pu obtenir le nombre de CT, car "les faux positifs, ça n'existe pas". J'étais donc positive sans avoir eu autre chose qu'un peu de fièvre pendant quelques jours, et une tendance à coaguler le circuit de dialyse, dont personne ne s'est occupé, mais que j'ai réglée moi-même avec de l'aspirine, heureusement en vente libre.

J'avais pris soin de me supplémenter en D et C depuis le début, et j'ai réussi à me faire prescrire, à ma demande, de l'azithromycine et du zinc par 2 médecins qui ont eu du courage, vu les pressions qu'ils subissent. Je suis reconnaissante aussi à mon néphrologue de n'avoir pas insisté pour me vacciner.

Par contre tous les autres dialysés ont eu droit à 3 injections de Pfizer. Et au moins 4 d'entre eux vont mal depuis. Mais ils les ont réclamées avec force....

Tout cela a représenté une gabegie énorme, parce que la dialyse en centre lourd coûte beaucoup plus cher qu'en auto-dialyse, et parce qu'on nous oblige, à la moindre fièvre, pendant 24 jours, du fait du "protocole", à faire 200 km A/R en ambulance au lieu de 60 km A/R en VSL , ce qui est déjà arrivé à 3 d'entre nous. Tout cela représente des sommes énormes et totalement inutiles, alors qu'on ne rate jamais une occasion de souligner combien nous coûtons cher à la société, pour nous inciter à accepter une greffe.

Greffe qui devient de plus en plus dangereuse, car Philippe Merle, dont le fils, suite à Astrazeneca, est mort à 41 ans de multiples thromboses atypiques, raconte que tous ses organes ont été prélevés pour des greffes, ce qu'il a trouvé très dangereux... Je voulais raconter tout cela parce que la dialyse est le monde du silence.

Je n'estime pas que je suis à plaindre, parce que toute seconde de vie supplémentaire est un cadeau dans mon cas. Mais je voulais qu'on sache que la dictature sanitaire s'applique avec plus de brutalité encore sur tous les publics en situation de faiblesse: vieux en Ehpad, handicapés, malades mentaux et dialysés. Et il est certain que si nous étions tous éliminés, les milliardaires pourraient encore augmenter leurs fortunes....

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