Témoignage de :

Halte aux étiquettes

14 avril 2021

Partager cet article

Share on facebook
Share on linkedin
Share on twitter
Share on email

Depuis le début de cette "crise" une averse de nouveaux mots sont arrivés sur le devant de la scène : "confinement", "épidémiologiste", "taux d'incidence", "distanciation sociale", "rassuriste" ou encore la perle des perles "complotiste". Evidemment, ces termes existaient avant mais leur répétition quotidienne a démocratisé leur usage. A quoi ont-ils servi si ce n'est à nous diviser ?

Quelques exemples :

- A quoi bon écouter le professeur Raoult puisqu'il n'est pas épidémiologiste mais microbiologiste (et qu'en plus il porte les cheveux longs et est barbu !) ?

- Pourquoi écouter Louis Fouché puisqu'il a participé au reportage complotiste « Hold-up » (son érudition est tellement répandue sur nos ondes hertziennes !) ?

- Comment faire confiance à son médecin traitant s'il est dans le camp des rassuristes (les médecins des plateaux TV sont bien plus légitimes !) ?

Ces termes inoculés jour et nuit par les médias mainstream ont permis de délégitimer très vite toute pensée ne correspondant pas à la doxa ambiante. Cette délégitimation a été orchestrée par le pouvoir évidemment mais malheureusement elle a aussi été incorporée par le quidam endoctriné.

Moi qui suis très friand depuis tout jeune de débats, rares sont ceux qui ont été apaisés et constructifs depuis 1 an car le quidam endoctriné et ses raccourcis prémâchés par son bourreau (qu'il prend pour son protecteur mais qu'il accepte quand même, Dieu merci, de voir comme un peu maladroit parfois par incompétence) qu'il a intégré à son logiciel de pensée ne permettent que très peu l'échange. La grille de lecture de la situation imposée par le pouvoir a malheureusement peu été remise en question et lorsqu'elle l'a été, ce fut à la marge et pas du tout de manière radicale. Il est visiblement trop dur pour certains d'avoir la lucidité de saisir la thérapie de choc que nous vivons en ce moment.

Bien sûr que je souhaiterais qu'il y ait bien plus de non soumis mais heureusement réinfo covid prouve notre diversité (dans son acception très large) et cela réchauffe le cœur et renforce la saine détermination de ne pas accepter l'inacceptable. Refuser l'arbitraire et la privation de nos libertés me semble être un devoir citoyen. Or, vous aurez remarqué que le terme « citoyen » est sous-employé depuis un an ; c'est celui me semble pourtant être le plus juste pour décrire les actions menées par les non asservis. Refusons leur catalogage ! Halte donc aux étiquettes sauf à l'étiquette citoyenne !

 

Fayçal.

 

Défilement vers le haut