Je souhaiterais témoigner de la grande détresse d'une amie qui vient de prendre la
décision de se faire vacciner après des mois d'harcèlement. Elle travaille dans un
EHPAD parmi les cadres depuis de nombreuses années. Elle aime son métier et les
gens qu'elle côtoie chaque jour.
Aujourd'hui, elle est à bout, chaque jour, de manière directe par des réflexions, des
remarques, des intimidations diverses et continuelles ou bien de manière indirecte
comme refuser de manger près d'elle au réfectoire ou ignorer sa présence en
réunion ou encore en affichant sur un tableau, à la vue de tous, la liste des non
vaccinés. Elle a peur de perdre son travail qu'elle aime tant. Alors en attendant
qu'elle cède, elle doit, toutes les semaines faire un test PCR.
Aujourd'hui on nous dit « mais non, la vaccination n'est pas obligatoire » mais pour
elle oui, si elle veut pouvoir continuer à travailler, elle est « obligée » de se faire
vacciner sinon elle finira en dépression ou perdre son travail. Voilà comment
aujourd'hui l'obligation vaccinale se met en place, sans la nommer, en toute légalité.
Isabelle