Témoignage de :

Homo homini lupus est

2 février 2022

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Pour ceux qui n'auraient pas eu la chance (ou la malchance) d'apprendre le latin à l'école, je me permets de traduire cette location latine "Homo homini lupus est" : l'homme est un loup pour l'homme.

Voilà qui devrait faire plaisir à un certain président qui aime les références littéraires classiques. Voilà qui se révèle aussi plus subtil que certaines déclarations issues de sa bouche.
Voilà qui prouve enfin que j'ai un tant soit peu de culture, même si depuis plusieurs mois certains se complaisent à me ranger parmi les simplets de service.

L'homme est un loup pour l'homme. Nous guettons le danger et dressons des clôtures autour de notre maison, mais nous ne voyons pas que ce qui nous menace le plus vit à nos côtés.
Depuis près de deux ans, nous vivons dans un monde devenu totalement fou. Les adjectifs me manquent : paranoïaque, hypocondriaque, manipulé, clivé, égoïste, moutonnier, ostracisant, sectaire, conformiste, dictatorial, oligarchique, totalitaire, discriminant, corrompu...
Sous couvert d'un but a priori noble (protéger les plus faibles), l'humanité a pris une voie qui risque de se révéler particulièrement dangereuse sur le long terme.
Certes, le Covid tue. C'est malheureux, mais c'est comme ça.

Chaque minute que nous vivons, nous risquons de mourir. C'est le propre de notre existence. Si nous nous enfermons dans une bulle d'immunité, avec l'aide de rappels vaccinaux trimestriels, de pass vaccinaux, de masques et d'isolations/quarantaines, nous ne risquons plus de mourir du Covid, c'est vrai... La grande faucheuse prendra une autre porte, bien plus fréquemment utilisée : les maladies cardio-vasculaires, le cancer, la dépression et/ou le suicide.

À l'époque, devant cette grande inconnue, il était justifié de paralyser nos activités sociales et professionnelles. Aujourd'hui toutefois, nous ne sommes plus aussi ignorants face à ce virus qu'il y a deux ans. Oui, quelques rares personnes, plutôt âgées et/ou avec comorbidités en meurent.
Une très large majorité s'en sort en revanche avec très peu de symptômes.

Rien ne justifie actuellement de rendre la vaccination obligatoire pour toute la société (de manière directe ou indirecte - en nous "emmerdant").
Que les personnes à risque se vaccinent, si elles le souhaitent.
Laissons vivre par contre les autres.

L'homme est un loup pour l'homme.

Ce virus a révélé certaines de nos fragilités physiques, comme l'obésité et le diabète. Il a surtout mis à jour la faiblesse de nos ressources mentales et sociales.

La peur a pris le dessus sur la rationalité.
Le repli sur soi a supplanté les interactions.
La pensée unique a remplacé les débats.

Le Covid ne me fait pas peur. Ceux qui m'inquiètent en revanche ce sont ceux qui tirent les ficelles et les marionnettes qu'ils parviennent (encore) à agiter.

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