4 octobre 2021
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Si je suis amenée à écrire ces lignes c’est qu’un doute persiste depuis maintenant quelques jours.
Je me présente : je suis étudiante en tourisme.
Tout a commencé en 2019, lors de l’apparition de la crise sanitaire dans le monde entier.
Pris au dépourvu, on voit les pays se confiner dont la France, le stress, l'incompréhension, la peur s’installent peu à peu dans les différents peuples.
Je ne veux pas porter de regard critique et n’ose même pas imaginer les difficultés à gouverner, mais je me pose des questions au niveau des décisions prises jusqu’à maintenant.
On m’a toujours dit qu’il n’y avait pas d’interrogations idiotes, alors je me permets de les mettre en avant. Je ne sais pas réellement par où commencer...
On nous bassine par des chiffres et des chiffres croissants ou décroissants. Une campagne vaccinale à la télé met même en avant le fait que “l’on ne peut pas débattre des chiffres”.
Cependant, comment juger le vivant par des pourcentages, des courbes, des graphiques ? Quels sont leurs véritables fondements ?
Si tout le monde va se faire vacciner, plus besoin de se faire tester.
Si les tests deviennent payants, plus personne n’ira non plus. N’est-ce pas le cas dans certains pays d’Afrique ?
Alors, oui les chiffres seront bas, mais non représentatifs de la réalité.
Tandis que des personnes malades resteront dans la nature, d’autres mourront dans la plus grande discrétion.
Pourquoi voit-on aux informations des personnes en forme grave dans les hôpitaux non vaccinées ? Dans l’objectif de mettre des étiquettes sur les gens, les traiter de “sauveur” ou “d’égoïste”, “assassin” ? N’est-ce pas “diviser pour mieux régner” comme le stipule l’expression ?
Les effets secondaires ne sont pas explicites. Or, lorsque j’entends des problèmes cardio-vasculaires, des paralysies faciales et autres…. Cela me met la puce à l’oreille.
Ce qui m’exaspère aussi c’est l’engouement des labos dans la recherche de vaccins, mais pour ce qui est du sida ou du cancer ça laisse à désirer. Ils ont d’ailleurs travaillé avec acharnement afin de pondre subitement la solution miracle.
Est-ce vraiment un miracle, puisque celui-ci n’empêche pas la propagation du virus ?
De plus, si l’on met une barrière à une matière vivante, celle-ci va tenter de survivre en mutant, par exemple les moustiques contre les insecticides, les lapins d’Australie contre la myxomatose, et bien entendu les divers variants du covid. Sachant qu’il ne rend pas invincible, car le virus continue sa promenade.
Ce qui m'effraie le plus et je l’entends tous les jours : “ je suis vacciné donc je ne risque plus rien. »
Ne devons-nous pas essayer plutôt de continuer les gestes barrières dans la mesure où ils ne génèrent pas de tocs comme chez les enfants qui se désinfectent les mains comme motif d’excuses; et d’apprendre à vivre avec ?
Un pass sanitaire contraignant puisque de plus en plus de gens se font vacciner pour de mauvaises raisons. L’envie de retourner dans les restaurants, de retrouver une certaine sensation de liberté. Cependant, je remarque que l’on ne sait plus se priver. Pensez-vous qu'en temps de conflit et le président parle bien de “guerre” la populace allait au cinéma ? Mes grand-parents, lorsqu’ils me racontent 39-45 ont dû omettre ce détail. Je m’interroge sur l’utilisation de celui-ci: Sert-il à aller aux Maldives, dans les Caraïbes ou à DisneyLand Paris ?
Si c’est ça je vais de ce pas obtenir un pass sanitaire afin de faire un tour de manège avec Mickey.
Pour moi, cela représente une spirale infernale dans laquelle on nous promet la liberté, mais à quel prix ?
N’est-elle pas une illusion en touchant au travail, en empêchant l’épanouissement dans les activités sportives (qui font pleinement partie de la santé physique et mentale) ou dans la culture ?
Comment peut-on espérer qu’une économie se relance correctement, si l’on rompt les CDI, si l’on empêche la jeunesse de s’instruire correctement (accès aux bibliothèques, cours en visio dans lesquels on retient moins qu’en présentiel) tout en ne pouvant se dépenser au sport ?
Des psychologues parlent même d’une population dépressive. Je me demande comment va-t-on faire pour la redémarrer. Cette économie-là me fait peur. Si je me replonge dans mes cours d’histoire géo cela me fait étrangement penser au totalitarisme.
Peut-être que ce mot est fort pourtant il me paraît juste.
“Type de système politique, d’un État dans lequel tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un nombre restreint de dirigeants ou d’un parti unique, et qui exerce une mainmise sur la totalité des activités individuelles”.
Obtenir un pass sanitaire dans quelques temps va s’avérer compliqué puisque les tests vont devenir payants. On aura le choix entre se faire vacciner ou chopper le covid maintenant pour être tranquille pendant six mois, belle mentalité !
J’aimerais aussi faire un parallèle entre médecine moderne et traditionnelle, en rappelant deux définitions. La médecine conventionnelle ainsi nommée “s’appuie sur des traitements qui ont obtenu une validation scientifique soit par des essais cliniques, soit parce qu'ils bénéficient d'un consensus professionnel fort obtenu avec l’accord et l’expérience de la majorité des professionnels de la discipline concernée”, d’après le gouvernement français. Elle cherche à se focaliser dans un premier temps sur un symptôme précis en le détectant par exemple par le ressenti d’un patient dans le but de lui associer le traitement. La directrice générale de l’OMS de 2007 à 2017 : Docteur Margaret Chan explique que trop souvent le patient n’est plus traité comme une personne, mais plutôt comme un ensemble d’organes distincts, relevant chacun d’un spécialiste.
Cependant, si les symptômes ne rentrent pas dans un tableau pathologique précis, cela peut-être vu comme le fait qu’ il n’y aie rien à traiter.
La médecine non-conventionnelle est définie par l’OMS comme la somme totale des connaissances, compétences et pratiques qui reposent sur des théories, croyances et expériences propres à une culture et qui sont utilisées ainsi pour maintenir les êtres humains en bonne santé ainsi que prévenir, diagnostiquer, traiter et guérir des maladies physiques et mentales”. Ne devons-nous pas apprendre ou réapprendre à regarder autour de nous, puis observer, revenir aux bases ?
La nature est bien faite, elle nous offre de véritables ressources, cependant nous ne savons plus la lire et préférons se retourner vers un cachet de doliprane pour un mal de ventre. Je laisse une citation du docteur Alan Greenberg qui me paraît explicite : “en tant que médecin à la retraite, je peux honnêtement affirmer qu’à moins que vous ne soyez impliqué dans un accident sérieux, votre meilleure chance d’atteindre la vieillesse avancée c’est d’éviter les médecins et les hôpitaux et d’apprendre la nutrition, la médecine des plantes et les autres formes de médecine naturelle, à moins que vous ne soyez assez riche pour avoir un naturopathe à votre disposition.
Presque tous les médicaments sont toxiques et sont conçus pour traiter seulement les symptômes et jamais pour vous soigner”. De mon opinion, je fais dix fois plus confiance à toutes ces “théories”, “croyances” qu’à des antibiotiques.
Pour en revenir à la suite de sa définition, elle part d’une approche plus globale du corps. Il est vu comme un ensemble dont on l’associe avec l’esprit et l’environnement. Ainsi, aucun tableau pathologique n’est pris en compte, le traitement est totalement individualisé. On ne parle pas de dysfonctionnement de tel ou tel organe mais d’un problème universel au corps.
Comment peut-on diviser le vivant alors que c’est un tout ?
Je vais m’appuyer sur le cas d’une rivière : si celle-ci est bouchée à un endroit, l’eau ne va pas s’écouler correctement, on ne doit donc pas rajouter de l’eau pour compenser le problème mais plutôt retirer ce qui coince. Si un maillon de la chaîne alimentaire se casse tout le reste est ébranlé. Une fièvre ou mal de tête et des gencives enflées peuvent présenter le signe d’une infection dentaire, on ne peut pas juste prendre en compte la fièvre mais plutôt regarder ce qui peut causer ce problème.
Certes je ne suis pas médecin et j’admire avec sincérité le travail qu’ils font, toutefois je n’ai pas envie d’être actrice de la pièce du Docteur Knock, telle que la situation me laisse espérer.
Je me demande si toute cette technologie va réellement nous sauver ou au contraire détruire l’humanité.
Notre vie en occident est rythmée par boulot, dodo, une vie à grande vitesse dont beaucoup se sentent stressés. Nous en avons aussi oublié le principal.
Faisant du kung fu, le premier enseignement que nous avons est de respirer, cela semble débile, absurde, pourtant qu’est-ce que cela soulage d’inspirer et d’expirer.
Pour terminer j’aimerais souligner la réouverture des frontières en m’appuyant sur le cas de la Martinique.
Cela m’exaspère de voir une vague de touristes se faire vacciner pour partir à l’étranger,
La France n’est-elle pas belle ? Sincèrement je n’ai pas besoin d’aller loin pour être dépaysée, j’ouvre ma porte, les oiseaux et le pommier en face me suffisent.
Chouettes vacances d’être en Martinique et de se retrouver confiné !
Dans certaines zones géographiques, le confinement est obligatoire dès l’entrée alors quand France c’est open bar.
En réalité, j’en ai bien d'autres des interrogations, néanmoins je n’hésiterai pas une seconde fois à reprendre mon crayon.