Témoignage de :

Isolement et étonnement de la soumission de mon entourage

8 août 2021

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Je suis doctorant en Sciences Humaines et je suis entouré par plusieurs personnes hautement formées dans le domaine de la santé et de la politique publique. Ma difficulté consiste à voir que mon entourage accepte tout ce qui est décidé par les autorités sans qu'ils aient des éléments scientifiques et structurés qui puissent soutenir leurs positions.

 

J'ai jusqu'à présent refusé de me faire vacciner à l'ARN ou au vecteur viral contre la COVID car je ne suis pas convaincu que ce soit dans mon intérêt niveau bénéfice / risque, que je ne suis pas non plus convaincu par les arguments concernant la protection des autres, et que je suis profondément en désaccord avec les méthodes autoritaires et toutes les contradictions et décisions non-scientifiques des responsables politiques depuis le début de la pandémie. Cela ne veut pas dire que je suis fermé à la possibilité de changer d'avis.

Au contraire, suite aux pressions pour me faire vacciner, je me suis renseigné afin de vraiment comprendre l'impact. Selon le calculateur bénéfice-risque du Centre de recherche en épidémiologie et statistiques de l'Université de Paris https://cress-umr1153.fr/covid_vaccines/ , pour chaque 10,000 personnes dans ma situation vaccinées (homme, 30-39 ans, pfizer), on épargnerait trois morts et 112 hospitalisations avec 2 personnes avec des effets indésirables graves. Déjà il faudrait assumer que la modélisation est correcte, mais en tout cas elle n'est pas précise car je ne suis pas juste un homme entre 30 et 39 ans. En l'occurrence, je fais du sport 3/4 fois par semaine, je mange correctement, je n'ai pas de comorbidités, je vis seul et je ne vois pas beaucoup de monde dans ma vie quotidienne.

Par ailleurs, je crois que j'ai déjà eu le COVID car j'ai eu un gros rhume début mars 2020 et j'ai passé tout un week-end avec une personne positive cet hiver. Personnellement, je fais plus confiance à mon propre corps qu'au produit d'une multinationale pharmaceutique ou à ce gouvernement répresseur et menteur. Si je regarde mon entourage, composé de personnes avec des doctorats et des postes importants, les raisons pour se faire vacciner étaient "pouvoir partir en vacances" ou "pour éviter un reconfinement" ou "pour protéger les autres". Une chercheuse m'a même dit que mon refus de me faire vacciner était une atteinte à son droit humain à la santé !

 

Vacciner 10 000 personnes jeunes, en bonne santé, qui vivent seules et qui voient peu de monde pendant la semaine équivaut à 400 000 euros pour les deux doses de Pfizer à 40 euros, et cela pour sauver, théoriquement, trois vies et 112 hospitalisations. Il me semble que si l'on investissait cette somme autrement dans le système de santé (investir dans un hôpital, dans la formation des personnels, dans l'alimentation et le sport), on pourrait probablement sauver plus de vies. Et aussi, les effets indésirables ne sont pas encore exactement déterminés tandis que dans les autres investissement il n'y en a pas.

En revanche, je suis assez préoccupé par l'état de la démocratie et par la violation de mon droit à la libre circulation, à l'emploi (et par conséquent au logement), à la culture, et à toutes les autres choses auxquelles je n'aurai pas accès à cause de l'entrée en vigueur du passe sanitaire. Je ne sais pas quoi faire, et je crains devoir finir par me vacciner contre ma volonté pour que je puisse continuer à donner des cours à la rentrée et pour arrêter de devoir me dépister chaque 48 heures.

 

Merci pour cet espace d'expression libre.

 

Armando.

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