25 août 2021
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Début juin 2021, dans le courant de la semaine, un soir je me suis senti fatigué et fiévreux. Dans le doute, je passe voir mon toubib qui est un ami. Le test antigénique est positif, ainsi que le test PCR du lendemain (variant anglais). Cela ne m'affole aucunement, j'ai 55 ans, en bonne santé, sportif, et bien qu'ayant eu il y a 3 ans quelques soucis de poumons, je m'attends selon les dires de mon médecin à des symptômes bénins, comme 95% de la population. Je repars avec simplement une prescription de paracétamol et un sirop antitussif. J'aurai souhaité un traitement à base d'hydroxychloroquine, mais il n'est plus possible de s'en procurer en pharmacie, et mon médecin de m'expliquer qu'ils sont sous surveillance et qu'une telle prescription lui vaudra des ennuis. Il se désole de ne pouvoir faire son métier, mais m'indique qu'il va tâcher de m'en fournir quand même. Il s'avèrera que je n'en aurai pas besoin.
La déclaration officielle de mon état de "contaminé" me vaut un appel des services de santé m'ordonnant de rester 10 jours chez moi sans contact (et une pluie de SMS infantilisants au possible). J'aurai 3 jours à 38°C, et de la fatigue. Rien d'extraordinaire. Ma femme et deux de mes enfants encore à la maison n'auront rien (et seront négatifs au test PCR après 10 jours) ! A noter que dans mon entreprise d'autres personnes de mon service ont été contaminées (par moi ? je n'en sais rien), et ont eu le même déroulé clinique. Quelques jours de fièvre.
Aujourd'hui je dispose donc, en qualité de personne guérie, d'un "passe sanitaire" valable 6 mois. Mais je refuse de me servir de ce "passe", je l'ai jeté. Et maintenant, on me demande de me faire injecter une dose de vaccin. Or je n'en vois pas l'intérêt, ayant des anticorps bien plus efficaces que ceux éventuellement apportés par le vaccin ! Sans parler du fait que les anticorps générés par vaccination s'effondrent au bout de 3 mois, et qu'enfin, les symptômes du SRAS COV 1 ne m'inquiètent pas...
Au-delà de ça, il est affolant de voir la désinformation (ou l'information orientée) en cours autour de ce virus. Ainsi, lorsque j'évoque à des personnes ma contamination, la plupart des gens me disent que j'ai failli mourir, et ont une peur bleue de ce SRAS, alors même que l'écrasante majorité des contaminés s’en sort avec peu de symptômes et aucun risque létal. Il n'y a visiblement au sein d'une partie de la population plus aucun esprit critique, ni aucune capacité d'analyse. Et ce virus n'est en fait qu'un révélateur de cet état d'esprit...
Bien heureusement, ce virus est bénin pour plus de 99% de la population mondiale. Sa réputation d'ennemi numéro 1 a été artificiellement créée de toute pièce. Mélange d'intérêts, de manœuvre politique et d'ignorance.
Pierre