Témoignage de :

Je préfère le doute aux convictions.

30 janvier 2022

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C'est avec ce doute généré par mon manque de savoir et d'informations et par le manque de recul des médecins et de pouvoir publics que j'ai dû prendre des décisions. C'est ainsi que j'ai accepté avec crainte de me faire vacciner avec Pfizer, une et deux fois. Pas d'effet secondaire, ouf !

J'ai fait ce choix plus au nom du collectif, collectif dans lequel il y a mon papa de 91 ans. N'ayant pas de comorbidité malgré mon âge et pensant que le plus important face au Covid était d'avoir de bonnes défenses immunitaires, je n'ai pas cherché à me protéger si ce n'est que j'ai adopté les gestes barrières, le masque, une hygiène qui n'avait pas attendu la pandémie et un peu de bon sens. Les mois sont passés et la connaissance s'est accrue.

Nous savons qu'au mieux le vaccin protège des formes graves. Ce n'est déjà pas mal. Donc pas vraiment de regret quant à mon choix mais de plus en plus d'interrogations. Pourquoi tant de panique, à l'heure où nous voyons que le dernier variant est certes contagieux mais moins dangereux. Pourquoi, ne parler que des cas hospitalisés en faisant abstraction des dommages collatéraux : population en pleine dépression, de plus en plus névrosée, agressive, intolérante et personnelle ; enfants de plus en plus perturbés, vie sociale et affective bien abimée et patients non soignés pour d'autres pathologies.

Bref, c'est l'hystérie collective, la perte des repères et l'éloignement des fondamentaux, sans compter les coups portés à la démocratie. Je ne parle pas des mensonges par omission et les falsifications telles que (par exemple) les morts d'infarctus devenus des morts Covid.

Ce matin, je me suis quand même fait vacciner une 3ème fois, mais de plus en plus à reculons. Je n'ai pas suffisamment d'éléments pour pencher vers telle ou telle attitude, je suis donc allé jusqu'au bout de la démarche. Mais....il y a un mais. J'entends parler d'une 4ème dose alors qu'il semblerait que la Covid tendrait à devenir une maladie endémique.

Je comprends de moins en moins les décisions prises et j'en ai marre de certains médecins alarmistes qui ne voient la vie qu'à travers leur prisme. Bravo! pour leur dévouement et leur travail. Mais maintenant ça va, c'en est trop.

Pour éviter de mourir faut-il s'empêcher de vivre ? Que ces derniers réfléchissent à cette question existentielle. N'oubliez pas que les médecins soignent et ce sont les malades qui guérissent certes, avec l'aide du médecin mais aussi avec leurs propres défenses et leur envie de vivre.

Filer l'angoisse à tout le monde n'est pas bon pour les défenses immunitaires. Nul besoin d'avoir fait des études de médecines pour le comprendre.

J'ai aujourd'hui suffisamment de recul pour refuser cette 4ème dose si elle nous est proposée.

Christophe Peroua

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