Témoignage de :

La Fable “masquée” de la Chèvre et du Chou

26 janvier 2021

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Sexagénaire, éleveur (amateur) de poules, je vais 2 fois par an me ravitailler en grains (blé + maïs) auprès d’une meunerie locale située sur une charmante petite rivière dont j’arpente les berges

régulièrement lors de mes Promenades de « Rêveur Solitaire » accompagné de mon chien. Ce lieu d’une extrême beauté a été ce jour le " Théâtre des Apparences » de cette Société en déliquescence…

J’y arrive en voiture avec mon fils (les sacs de 50 kg chacun devenant un obstacle à mes capacités physiques), une première voiture est garée, en cours de chargement conduite par une dame coiffée d’un voile sur la tête (que je présume de portée religieuse), et qu’elle a partiellement abandonné, pour substituer à ses convictions intimes, la partie basse de son voile (celle qui recouvre d’ordinaire la bouche et le nez) par un masque chirurgical dit «Anti-Covid » ou «Couche Culotte Faciale». Les Sophistes de la Caverne de Platon ont réussi leur incursion dans sa religion.

Le site est géré par un patron et un salarié. Nous arrivons avec mon fils - sans masque porté - dans les espaces extérieurs où aucune loi ne nous oblige à le mettre. Le patron, sexagénaire de ma génération, sort de son bureau, sans masque - Mon fils, le sien à la main, lui demande par politesse s’il faut le porter (j’en avais conclu que cela ne devait pas être primordial pour lui). Le patron lui répond laconiquement après nous avoir présenté ses meilleurs vœux pour cette année nouvelle : « Je n’en mets pas » lui offrant le choix de ses intimes convictions ; ils chargent tous deux les sacs dans la voiture.

Entre temps arrive une 3ème voiture pilotée par une dame seule âgée, portant le masque à l’intérieur de cette voiture, qui attend patiemment dans son véhicule avant d’en sortir, que tout le monde s’en aille, craignant devoir côtoyer les rebelles à la « Doxa ".

Pour aller régler mes courses, je dois me rendre à l’intérieur d’un bâtiment. Face à moi se dresse un des salariés, qui accueille lui-même la clientèle, et porte un masque. Je lui demande par correction sociale, s‘il faut porter le masque. Il me répond sur un ton péremptoire et d’invective, rappelant les sombres heures de l’Humanité : « Il faut porter le masque !» Il a oublié d’y ajouter la suite résonnant dans ma tête : «J’ai les moyens de vous faire parler… !»

Pour éviter tout désagrément aux uns et aux autres, qui n’est malheureusement pas toujours sous contrôle dans mon tempérament (quoique l’âge aidant, j’arrive parfois à m’assagir) je chausse mon masque et suis le patron jusqu’à son bureau. Homme très convivial et social que je côtoie depuis de nombreuses années me fait payer (toujours sans masque) « ménageant la Chèvre et le Chou".

Aucun commentaire ne viendra compléter notre relation, les regards suffisent pour se comprendre, navré pour ma part de devoir porter le masque sans lequel l’échange facial intégral aurait amplement permis de nous soulager de cette oppression.

De cette "Fable", la nuit qui a suivi m’a été d’une grande interrogation à travers ces 4 comportements qui résument en un cours instant les affres de notre société vécues actuellement :

1) La première personne, présumée de confession religieuse, s’est vu entamer ses convictions personnelles, par une règle obscure de la Société Mondialiste Hygiéniste. Chapeau les Sophistes… !

2) Le patron de ma génération dite en « grand danger » refuse d’entendre des inepties à notre égard commun. Je le rejoins ! Sans dire un mot, … en assumant nous-mêmes nos choix de vie en refusant de côtoyer et de cautionner aveuglément les Pingouins-Zombies Planétaires munis d’une Couche Culotte Faciale. L’humanité est en grand danger «d’Absurdistan » et de Totalitarisme. Résistons… !

3) La 3ème personne porteuse d’un masque, seule au volant de sa voiture, traumatisée par la peur de s’auto-contaminer n’a toujours pas compris que son foyer bactérien enfermé dans son CO2 exhalé pouvait être pire pour sa santé, et est entrée dans une angoisse permanente proférée par le quotidien des médias Main-Stream. Encore Chapeau les Sophistes… !

4) Le salarié (que je ne connais que peu), me cause le plus de soucis dans mon interrogation :

- Soit, lui-même confronté aux aberrations s’applique à faire respecter les protocoles par peur d’être soumis à l’atroce «délation collaborative» de plus en plus fréquente parmi les citoyens, et par zèle de faire respecter les Ordres de la Doxa.

- Soit, il fait partie des « petits soldats » se sentant mandatés pour avoir un petit pouvoir d’accueil de clients dans la structure, et se complait à intensifier cette abjection. Triste souvenir des milices opérationnelles, du temps des heures les plus obscures de notre pays !

- Soit il a aussi très peur et est enfermé dans cette angoisse permanente, en agissant à l’emporte-pièce selon les situations. Je pense (et j’espère !) qu’il appartient plutôt à ce dernier caractère. A confirmer peut-être dans une future rubrique...

L’échantillon de ces 4 comportements est selon moi, très représentatif de la Société mondialisée actuelle où la division sociale est devenue le maître-mot. En faisant ressortir au grand jour les caractères - "démasqués" – composants multiples de cette Humanité dans laquelle hélas jusqu’alors, seuls les Sophistes l’emportent.

Espérons-le plus pour très longtemps !

Courage… !

Pour plagier notre Mentor : "Sortons de la Caverne… !

MF

 

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