Témoignage de :

L’attestation du droit de vivre

11 décembre 2020

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Je suis Anna, une maman de 37 ans mariée avec 3 enfants (11, 8 et 4 ans). En mai, lors du déconfinement, j’ai décidé de ne pas retourner au travail. J'étais alors chez Décathlon mais j’ai refusé de travailler avec le masque et de renseigner les clients à distance alors que j'adorais les conseiller sur leurs choix d'équipements sportifs et électroniques face à face... J'ai annoncé à mon directeur que je quittais mon CDI 15h car ce n’était pas le mode et les conditions de travail pour lesquels j'avais signé ce contrat avec eux. Je suis également directrice, hélas en stand-by, de l'association PAS APA Sport santé, une structure que j'ai créée de toutes pièces avec mon cœur et mon âme pour les personnes atteintes de pathologies chroniques afin qu’elles puissent bénéficier, dans leur parcours de soin, d’activités physiques adaptées : pour mieux appréhender leur chimio et autres traitements médicamenteux, par exemple.

Nous avons obtenu un label du ministère de la santé en 2019 ainsi qu'une prise en charge de la sécurité sociale, de quelques mutuelles et avons été lauréats de nombreux appels à projets pour cette belle structure (fondation France).

 

Lorsque le préfet du Pas-de-Calais, après maints courriers, (label ou pas) a décidé de nous considérer comme une simple structure « sportive » et donc de nous fermer en attendant le déconfinement, j'ai commencé à comprendre qui tenait les rênes...

Pire encore, l'ARS, (l’agence régionale de la santé), à partir d’octobre, après quelques mois de passivité des règles du Monopoly de M. Véran sous couvert du ministère de la santé, nous oblige à faire pratiquer l’APA (activités physiques adaptées) masqués pour nos patients ainsi que la marche nordique masqués.

Je suis montée dans les tours en voyant, sur les recommandations de l'ARS sur l’ERC Cancer, une vidéo Facebook où ces instances montraient des patients en train de faire de l’ergocycle masqués. La réflexion que j'ai faite a tellement pris de l'ampleur que l'association a failli perdre ses contrats avec l'ERC CANCER ou du moins ne pas en signer de nouveaux ainsi que mettre à mal le label maison de Sport santé obtenu en janvier 2019 par le ministère de la santé et de la solidarité (Mme Buzyn) et le ministère des Sports.

Cette situation inconcevable m’a valu le mécontentement de mes 2 jeunes collègues tout juste embauchées (27 et 24 ans), se lançant dans la vie active, je n’avais effectivement pas le droit de mettre en péril tout ce qui a été créé au sein de l'asso et de saccager leur poste. Je me suis trouvée dans un dilemme : ou me taire et contribuer à cette mascarade dangereuse ou partir.

Ne cautionnant plus rien de cette hypocrisie, nous avons tout quitté avec mon mari et mes enfants, laissé la direction de la structure "sport santé" à mes 2 collègues (que je porte toujours dans mon cœur) pour nous rapprocher de la famille en Bourgogne qui pense comme nous avec de vraies valeurs humaines et de partage. Ici, nous sommes 12 personnes, des petits-enfants aux grands-parents. J'ai laissé ma vie là-haut et je repars de 0 ici, impossible d'y retourner, j'ai l’impression qu’une grande partie des personnes que j'ai pu côtoyer dans le nord sont hypnotisées et que nous ne sommes plus en phase, je préfère donc ne pas les affronter plutôt que de les perdre.

 

Actuellement, je suis une formation de naturopathie à distance sur 2 ans et je tisse de nouveaux liens sur les réseaux sociaux et autres, avec de nouvelles personnes éveillées.

 

Au-delà de cela, j'ai aussi évolué dans ma façon de voir les choses, de consommer, de se relier à des choses plus simples et utiles pour moi-même et notre société et de contribuer à de nouvelles valeurs de "Déconsommation".

 

En septembre 2020, j'ai déscolarisé mon fils du collège, après un entretien avec le médecin scolaire et l'infirmière, pour non-port du masque. Il présentait des saignements de nez réguliers et des maux de tête dès la première semaine. La directrice complètement perdue et fuyante ne s'est jamais exprimée à ce sujet et nous a renvoyés vers le médecin. Celui-ci nous a présenté un Plan d’Accompagnement Individuel qui permettrait à mon fils de sortir respirer toutes les 15 min avec certificat médical. Hélas, le PAI n’a pas bien fonctionné, les professeurs n’étant pas tous d’accord avec le fait que mon fils perturberait le cours et un problème d’injustice envers les autres élèves. La directrice a très gentiment ajouté qu’il ne faudrait pas que mon fils soit rejeté parce qu’il n’était pas dans la « norme » ! La norme ? Parce que c’est normal de porter un masque à leur âge ?

Conclusion : soit il vient masqué soit il ne vient pas. Malgré les documents disponibles de MAÎTRE CARLO BRUSA, ni le médecin, ni la directrice n’a eu le courage ni la responsabilité de signer ces papiers. La décision a été prise avec mon mari de déscolariser notre enfant et de passer par le CNED.

Petite anecdote, dans le bureau de la directrice, en rendez-vous avec elle, j’ai pu voir cinq enfants venir avec des maux de tête et la directrice leur donner des Doliprane. On sait bien que lorsqu’on manque d’oxygène, le Doliprane est la clé ! Mon fils est rentré le soir en me disant que l’infirmière lui avait glissé à l’oreille que s’il avait des problèmes avec moi à la maison, il devait en parler ! C’est en fait moi la mère abusive et maltraitante !

 

J’ai, par la suite, déscolarisé mes autres enfants de primaire et maternelle. Les autres parents de l’école, ayant des obligations professionnelles, semblent accepter tout cela. Pauvres gamins que je vois courir dans la cour de récréation masqués et marcher jusqu’à la cantine masqués. J'ai eu une altercation avec l’accompagnatrice qui me soutient que même en marchant, c'est obligatoire. Quelle fut ma réaction moi professeur APA… Dans quel monde vit-on ??

 

Je suis adhérente de réaction 19, bon sens, le CNT et je suis toute l’actualité de cette supercherie, je fais des actions régulières d’envoi de courriers toujours à mes frais (ceux que Maître Carlo Brusa rédige pour l'illégalité du port du masque à l'extérieur, ceux du CNT), pour tous les maires du secteur et toutes les gendarmeries et services de police, idem pour les directeurs d 'école.

 

Je prône une vie où l’on consomme moins, on dépense moins ou en tout cas de manière plus réfléchie et locale... Je suis dans la désobéissance et j’ai tous les arguments pour me défendre, je n’ai pas peur, je vis normalement et la seule attestation que je porte sur moi est l'attestation du droit de vivre.

 

A.

 

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