Témoignage de :

Le bien se transmet

8 octobre 2021

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Le bien se transmet, le mal contamine.

L’autre jour, en promenant mon chien dans une forêt, je me suis sentie bien. L’endroit était paisible et simplement beau. Le soleil passait dans les feuillages aux reflets dorés. Pas de vent. Puis un superbe oiseau vola devant nous, un pic épeiche avec un plumage blanc, rouge et noir.

J’étais dans l’instant, en harmonie avec mon environnement et celui-ci me transmettait une sorte d’énergie bienfaisante.

Puis un cycliste est arrivé au bout de l’allée, un homme d’une cinquantaine d’années, et je le vis au loin m’adresser un sourire. En retour, je lui souris également. Du bien que l’environnement me donne, je le transmets naturellement à mon tour.

En se rapprochant au fur et à mesure de moi, je vis plus distinctement son visage, et son sourire semblait en désaccord avec son regard, étrangement froid. Il m’adressa alors des propos en allemand, et le temps que je pris pour déchiffrer son message, il était déjà parti. Cet homme venait en réalité de m’insulter derrière un sourire. J’ai eu très mal, évidemment. C’était comme s’il venait de me contaminer, et le lien avec l’environnement était rompu instantanément.

J’ai pleuré tout ce mal accru qui circule en ce moment dans la population. C’est cumulatif…

Et puis j’ai regardé mon chien à côté de moi. Ce fox aux poils pleins de virus et de microbes divers, qui se roule dans des odeurs de putois et mange du caca de cheval quand il s’en trouve sur son chemin. Et qui est surtout plein d’affection et de sensibilité fine ; qui sait sentir la présence ou l’absence d’amour dans le cœur de chacun (véridique).

Mon chien est plus humain que cet olibrius (O-LIBR(e)-(v)I(r)US) véloce.

Je préfère suivre le chemin que prend mon chien. Peut-être pas à manger du caca de cheval comme lui, mais à ce sujet, un membre de Réinfo Covid m’a répondu: "Perso, je préfèrerais manger du caca de cheval que de porter un masque, me gelhydroalcooliser les mains et m'injecter je ne sais quoi toute ma vie…"

En effet, nos odeurs de putois ne chasseront que les esprits aseptisés du lien fondamental qui nous unit tous.

 

L.K.

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