Témoignage de :

Le constat d’un médecin

4 octobre 2021

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Depuis toutes ces annonces (confinement, port du masque, distanciation sociale, et maintenant pass sanitaire et obligations vaccinales), je me sens de plus en plus triste, désemparée, agitée.

Je me sens de plus en plus bloquée, contrainte dans les libertés. Je pense sans arrêt à tout ça. Je n'arrive pas à me détendre. Depuis la rentrée 2021, mon fils de 7 ans me dit qu'il étouffe avec son masque, que sa maîtresse le réprimande sans cesse dans la journée car il le baisse sous son nez pour respirer un peu. Il a tous les soirs des crampes musculaires intenses, qui le font pleurer.

Je suis médecin, et je ne sais pas si je pourrais encore exercer d'ici 10 jours, car je ne veux pas me faire vacciner. Les gens me confient avoir été vacciné sous la pression, et être allé le faire à contre cœur, certains même en pleurs, pour ne pas perdre leur travail, pour ne pas que leur enfant ne puisse pas aller faire du sport, pour ne pas renoncer aux voyages... Toujours pour les mauvaises raisons.

Je suis témoin de l'état d'angoisse et de découragement de toutes ces personnes qui ont fait le choix de répondre à l'appel de la vaccination, non pour des raisons médicales, mais pour des raisons absolument contraire à l'éthique, et qui ont donné un consentement ni libre ni éclairé.

Comment la médecine peut renier un des serments les plus fondamental de la profession, le serment d'Hippocrate !

Chaque jour, je me lève comme si j'étais en sursis. Je ne sais pas de quoi demain sera fait.

J'ai le sentiment d'avoir été abandonnée par mon propre pays, que je ne peux plus faire confiance à l'état, censé me protéger, protéger ma famille... Que je ne peux plus faire confiance aux lois, à la justice, car personne ne met un terme à cette folie... Même le conseil constitutionnel n'a pas réagi.

Je me sens seule, confuse, je ne sais vers quoi me tourner. J'ai l'impression que le monde est devenu fou. Qu'il n'y a pas d'échanges possibles. Que le débat est clos. Toutes les personnes qui veulent discuter se voient taxées de complotiste. Mon mode survie s'est activé. Malgré toutes ces difficultés, je ne me laisserais pas faire ! Je sens l'énergie de la colère qui monte, mais je veux la trouver vers l'action juste, pacifique, vers la mise en action positive !

Je ne laisserais pas quelqu'un d'autre décider pour moi et ma famille de ce qui est bon ou pas. La force n'y fera rien. Et si je dois partir, comme une louve qui protège ses loups, au fond de la forêt, je le ferais. Je n'ai plus confiance, et je ne peux compter que sur moi-même. Je ne peux compter que sur mon libre arbitre, la force de mon énergie vitale, celle de mon intuition, les réponses de mes tripes.

Et cette colère ne servira pas à détruire, mais à reconstruire. Reconstruire le beau, le doux, le respect, la solidarité, l'amour de soi-même et d'autrui, le partage, la bienveillance, la compassion.

Et dans cette action, je ne me sens plus seule, car je me sens reliée à toute la souffrance de ceux qui vivent cette situation comme moi, qui doutent, qui rament, qui pleurent en silence. Et je garde l'espoir, que chacun, nous puissions trouver le chemin, le plus juste, le chemin qui conduit au bonheur de vivre ensemble, sur cette terre, en paix et unis.

 

Anna.

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