15 septembre 2021
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Je ne suis plus inscrit, depuis des années, dans un club ou une salle de sport.
Mon fils ayant l’âge de pratiquer un sport, je me suis rapproché de quelques clubs de sport afin de l’inscrire dès cette rentrée.
Un art martial tentait bien mon fils et me convenait géographiquement et en matière d’encadrement.
Comment vous décrire ma réaction quand j’ai appris que je devrais présenter un pass sanitaire pour rentrer dans le complexe afin de l’accompagner à l’entraînement ? Nous assistons donc, également, à une ostracisation indirecte des enfants de parents non-vaccinés !
La restriction de notre marge de manœuvre à décider devient de plus en plus palpable.
Occuper un enfant en étant non-vacciné va bientôt relever du miracle : plus de cinéma, plus de bibliothèque, plus de parc d’attraction, plus de musée…
Pour en revenir au sport, nous avons finalement opté pour un sport collectif en plein air où cette contrainte du pass sanitaire est moins présente.
En discutant avec l’encadrement du club, j’ai appris qu’il y avait eu une baisse drastique du nombre d’adhérents.
A titre d’exemple, 200 femmes étaient inscrites dans ce club l’année passée. Elles ne seront plus qu’une vingtaine cette année car elles ne souhaitent pas se soumettre au pass
sanitaire pour accéder à leurs séances d’entraînement, aux matches de compétition, etc.
De surcroît, une bonne partie de l’encadrement du club (quasiment tous des bénévoles) pense à abandonner le club après le 15 octobre car beaucoup ne sont pas vaccinés et ne
paieront pas pour accéder à leur activité de bénévolat.
Je ressens un écœurement total pour la politique qui est menée, notamment depuis 18 mois, avec une accélération du dépeçage de notre société : les familles se déchirent, certaines amitiés se tendent, les activités praticables se réduisent, les professionnels se révoltent, les bénévoles s’interrogent…