10 janvier 2022
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Les déclarations officielles et leurs injonctions comminatoires, comme souvent les prises de position de ceux qui méfiants, et surtout plus éclairé, refusent "ces" vaccins ("ces"= à ARN messager ou à Adénovirus, bref les quatre élus en France) ne mentionnent JAMAIS la possibilité de proposer AUSSI des vaccins dits "classiques".
Or 5 d'entre eux sont reconnus par l'Organisation Mondiale de la Santé. Sanofi en avait promis un, mais s'est désisté. Celui de Valneva est aujourd'hui en bonne position, les tests sont terminés, il n'y a plus qu'à lancer la production… Mais son arrivée en France est reportée sine die (alors même que les banques le soutiennent par des prêts!). Cet "oubli" de la part des pouvoirs publics est totalement incompréhensible ! Pourquoi ne pas proposer un choix à la population encore non vaccinée si on veut vraiment une couverture à 100 pour cent? Cet oubli se comprend mieux évidemment si on raisonne en termes de contrats avec Big Pharma, contrats qui instaureraient un quasi monopole Pfizer /Moderna. Les gouvernements voudraient-ils donc forcer la population à se faire vacciner avec "ces" vaccins en refusant tout accès à d'autres vaccins tout en intensifiant la pression par l’instauration d’un pass vaccinal juste avant que ces vaccins acceptés par l’Europe n’arrivent tout de même sur le devant de la scène? Ceci justifierait-il leur silence ? Et celui (induit) des médias mainstream ? Si l'on veut avoir des nouvelles de Valneva, il faut aller en demander à la presse financière !
Mais ce qui m’interroge encore plus est ceci : pourquoi les opposants aux vaccins aujourd’hui autorisés ne sont-ils pas plus nombreux à réclamer ces autres vaccins classiques? Pourquoi entretiennent-ils finalement eux-mêmes (bien que sans le vouloir j’imagine) par cette omission dans leur lutte le désastreux clivage "provax/antivax" qui aboutit à la ségrégation des non-vaccinés, à la division de la population ? Nombre de ceux qu'on appelle des "antivax" et qui ne le sont pas en réalité, car ils sont seulement réfractaires à "ces" vaccins, sont parfaitement vaccinés par ailleurs, ont normalement fait vacciner leurs enfants. Ils ne se reconnaissent pas comme "antivax", car ils ne l'ont jamais été. Les soignants de Guadeloupe, forcément à jour de leurs vaccins classiques mais rebelles à Pfizer, réclamaient le "vaccin cubain" lorsqu’ils se sont soulevés contre la suspension des non-vaccinés. Pour avoir cette information il faut aller la chercher dans les médias locaux des Antilles. Le gouvernement n'a jamais donné suite à cette demande, les médias mainstream n'en ont pas fait état. Mais le pire pour moi est que les sites de contestation ne sont pas plus loquaces sur le sujet !
Je suis contre l'obligation vaccinale, explicite ou déguisée, je suis contre le pass vaccinal, comme j'étais contre le pass sanitaire, mais je ne suis pas « antivax ». Je ne suis pas prête à céder, même acculée par les dernières mesures révoltantes de privation de liberté. Mais s’il se présente un vaccin que j’estime moins dangereux, je suis prête à considérer ma position, à faire un compromis. Si d’autres vont résister jusqu’au bout, c’est leur combat, je le respecte, ils ont toute mon admiration. Mais je sais aussi que d’autres sont dans mon cas, beaucoup d’autres. Ni par lâcheté, ni par faiblesse, ni par ignorance, mais par conviction intime. Aujourd’hui, force m’est de constater qu'une liberté supplémentaire est bafouée par ce silence assourdissant, une liberté dont curieusement nul ne parle, ni le gouvernement ni non plus ceux qui ont le courage de s’y opposer : la liberté de CHOISIR son vaccin, de choisir la technologie de son vaccin, où qu'il ait été créé dans le monde. La pire aberration étant que nous en avons un pratiquement sous la main et en partie français !