Témoignage de :

Le “Quoi qu’il en coûte” de la vaccination

14 novembre 2021

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Ma fille de 12 ans a fait une première crise de tachycardie 10 minutes après une première injection de Pfizer. Crises récurrentes liées à des extrasystoles ventriculaires qui ont nécessité la prise d'un bétabloquant durant 2 mois et des examens complémentaires.

 

Les 2 cardiologues qui l'ont suivie ont minimisé l'effet du vaccin sur l'apparition de ce trouble du rythme cardiaque alors qu'elle n'a aucun antécédent et n'ont pas souhaité signaler sa situation. J'ai quant à moi fait une déclaration auprès de l'ANSM et les ai contactés faute d'une réponse de leur part. A leur demande, je leurs ai communiqués les comptes-rendus et les ai sollicités pour l'obtention d'un Pass sanitaire pour elle. Parce qu'il est hors de question de procéder à une autre injection.

 

Il m'a été répondu qu'elle devrait recommencer tout son schéma vaccinal à savoir donc recevoir finalement 3 doses. Le dernier cardiologue consulté il y a 3 jours pro-vaccin ++ s'est montré odieux, et a refusé d'établir un certificat de "non-contradiction à la vaccination" reconnaissant dans un discours très paradoxal que les effets secondaires des vaccins ne seront connus que dans une dizaine d'années mais qu'il faut absolument vacciner...

Il ne sait pas non plus quel effet pourrait avoir une nouvelle injection mais ma fille doit être vaccinée ?!

Comment peut-on à ce point ne pas respecter les principes "de précaution" et de "la balance Bénéfice/risque" pour une enfant de 12 ans ?!

Ma fille va mieux mais sans Pass elle ne va plus à son Club de gym... Le recours aux tests antigéniques ne sont pas anodins et restent des "principes de réalité" éprouvants pour elle.

 

Après la fille, dans la famille j'ai développé un trouble du rythme cardiaque : la mère.

 

Soignante, j'ai dû être vaccinée pour pouvoir conserver mon emploi. Contrairement à ma fille, je souffre d'un trouble du rythme cardiaque ( Wolf parkinson White) depuis mon adolescence qui n'est pas médicalisé mais surveillé régulièrement par un cardiologue (le mien différent donc des deux de ma fille). J'ai ressenti des palpitations et des vertiges que j'ai attribué à une réactivation de mon trouble cardiaque. Bilan cardiologique : extrasystoles auriculaires.

Ce cardiologue a reconnu le lien possible avec mes 2 injections et m'informe que ce trouble ne sera pas reconnu comme une "contre-indication". Tiens, tiens ce sont des propos déjà entendus même s'ils sont dits cette fois-ci avec empathie. Abasourdie par l'annonce de ce nouveau trouble cardiaque et l'angoisse de l'obligation d'une " 3 ème dose" à venir, Je n'ai pour l'instant pas effectué de déclaration à l'ANSM que je n'arrive plus d'ailleurs à contacter pour m'informer du suivi du dossier de ma fille. Je veux bien admettre que cette pandémie a surpris tout le monde mais au bout de 2 ans il est plus qu'étonnant que toute la gestion de la pandémie se résume à la vaccination et l'instauration du Pass sanitaire dans une totale omerta sur les effets secondaires des vaccins. Aux "stop and go" des confinements/reconfinements/couvre-feux fait suite cette obligation vaccinale pour certains et déguisée pour les autres et la prolongation du Pass jusqu'en juillet 2022 pour imposer une dose de rappel . Le "quoi qu'il en coûte" vaccinal menace finalement notre Santé !

 

Isabelle.

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