Témoignage de :

Lettre à Monsieur Gabriel Attal

20 juillet 2021

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Monsieur le Secrétaire d’Etat,

Tout d’abord permettez-moi de vous féliciter pour votre cursus qui vous a amené à cette haute fonction de l’Etat. J’ai lu que vous êtes exposé à des propos et menaces discriminatoires en lien avec votre religion et vos choix de vie privée. Sachez que j’en suis sincèrement choquée.

J’aimerais maintenant vous parler de moi, brièvement. Je pourrais être votre maman et j’ai deux filles qui sont nées 7 ans avant vous. Nous sommes une famille de sportives (professeures de ski), de travailleuses (orthophoniste retraitée, architecte et ostéopathe). J’ai derrière moi une vie professionnelle au service des enfants en grandes difficultés relationnelle et d’apprentissage. Je suis fière de ce que j’ai accompli pour les sortir de l’ornière de la stigmatisation et du décrochage scolaire.

Concernant notre santé : cela fait plus de 40 ans que je construis pour moi et les miens une approche de la santé complémentaire à la médecine allopathique. Ce que l’on nomme une approche inclusive de la santé. A 69 ans je me porte bien, en toute humilité, compte tenu des aléas de la vie.

Aujourd’hui je m’oppose à ce qu’un gouvernement, au travers des avis d’un conseil scientifique, se permette de venir détruire mes efforts pour maintenir ma santé et celle des miens. Le pass sanitaire et la fracture de notre société qu’il induit de façon si brutale, me révulsent. Vous ne tenez pas compte des gens comme moi, en bonne santé, qui préfèrent entre-autre, attendre le vaccin de Sanofi, fin 2021 et le choisir si besoin, avec leur consentement éclairé.

Des gens comme moi qui se demandent pourquoi il n’est jamais fait mention de traitements et de médicaments qui marchent en prévention et dès les premiers symptômes.

Des gens comme moi qui gardent un esprit critique et ne sont ni anti - ni pro - .

Des gens comme moi qui ont respecté toutes les restrictions, tous les gestes barrières, et qui ont en amont pris tellement soin de leur santé qu’ils ne font pas partie des personnes à risque.

Je suis, depuis hier paraît-il, « une anti-vaccin capricieuse, défaitiste et très minoritaire (sic) ». Pourquoi en est-on arrivé là ? Répondez-moi monsieur le Secrétaire d’Etat. Qu’est-ce qui vous permet de parler de moi en ces termes discriminatoires ?

Tous les efforts et réflexions d’une vie définis d’une façon aussi réductrice, à un point jusqu’ici inimaginable. C’est très décevant.

Recevez Monsieur le Secrétaire d’Etat l’expression de toute ma considération.

 

Annic Droz

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