Témoignage de :

Lettre au Président de la République

7 décembre 2020

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À Paris, le 31 Octobre 2020.

 

Monsieur le Président,

 

Dès votre arrivée au pouvoir à bord de votre « command car », vous vous êtes présenté comme un chef de guerre.

Au début de la crise sanitaire en mars, vous nous avez dit que nous sommes en guerre.

 

Quand il y a une guerre, on part sur le terrain. On n’y va pas par 4 chemins. On ne fuit pas.

 

La guerre est dans les hôpitaux.

Envoyez l’armée dans les hôpitaux. Ce n’est que là que nous pourrons combattre et vaincre le virus...

Ajoutez des lits,

Construisez des structures pour accueillir les malades,

Laissez les médecins soigner leurs malades,

Laissez les médecins poser un diagnostic et un plan de traitement individualisé afin de donner la meilleure thérapie propre à chacun.

Laissez les médecins travailler, avoir leur sens clinique... Oubliez vos statistiques et tableaux Excel...

Si la médecine a besoin de 20 ans d’études, ce n’est pas pour rien.

Ne mélangez pas les médecins et les scientifiques.

 

Il manque des guerriers ?

Remettez l’armée.

Ça permettra aux jeunes en recherche d’identité et de sens... de se sentir utiles... de se donner un objectif de vie trop souvent perdu...

Ça aurait un double intérêt :

1- Ce serait autant de petites mains dans les hôpitaux.

2- Ça éviterait à bien des jeunes de trouver refuge dans des groupuscules extrémistes et de faire l’inconcevable : tuer au nom d’Allah.

 

Le plus précieux de tous les trésors, n’est-ce pas la liberté ? Liberté de vivre, d’aimer, de mourir...

 

Monsieur le Président, pendant le confinement, que je pensais utile au début (et je vous ai admiré d’avoir été capable de prendre une telle décision…), j’ai été travailler bénévole dans un Ehpad.

Mais là, j’ai mesuré l’aberration de cette décision... Le virus y est entré malgré toutes les précautions mises en place, les gestes barrières respectés.... Et en plus, nos petits vieux ont définitivement perdu l’envie de vivre le peu qu’il leur restait à vivre.

Perte de sens.

Perte de repères.

Ce confinement n’a fait que les enterrer vivant.

 

Monsieur le Président, arrêtez de nous imposer ce masque en extérieur.

Laissez-nous respirer, l’essence même de la vie.

Monsieur le Président, arrêtez de nous confiner.

Monsieur le Président arrêtez vos couvre-feux qui n’ont aucun sens.

 

Agissez intelligemment et avec l’humilité d’un humain qui doit accepter que LA NATURE SERA TOUJOURS PLUS FORTE QUE NOUS !

 

Comment pouvez-vous imaginer ce monde masqué ? Depuis le temps que vous nous l’imposez ce masque, vous voyez bien que ça ne marche pas ...

 

Monsieur le Président, on a tous le droit de se tromper, vous également. On ne vous en voudra pas.

Acceptez vos erreurs.

 

Rendez-nous notre liberté.

Rendez-nous nos visages.

Rendez-nous nos sourires.

Ne nous transformez pas en robot.

 

N’êtes-vous pas gaulliste ? En 44 de Gaulle a dit :

« La désobéissance est licite si l’erreur du gouvernement est avérée. »

J’avoue que j’aime désobéir... c’est mon côté « enfant » du haut de mes 51 ans !

Ouvrez les yeux.

Vous faites erreur.

Ne nous obligez pas à désobéir.

 

Monsieur le Président arrêtez de prendre des décisions encore et toujours plus incohérentes.

 

Osez quitter votre quotidien, votre royaume qui s’enfonce doucement mais sûrement dans un sable mouvant...

 

Faire face à une crise sociale, c’est difficile.

Faire face à une crise sanitaire, c’est difficile.

Faire face à une crise économique, c’est difficile.

Faire face aux 3... c’est impossible.

 

Si vous voulez arriver à quelque chose, allez sur le terrain. Sur TOUS les terrains. La vérité est là, non pas dans vos bureaux, enfermé derrière un masque et un ordinateur.

 

Monsieur le Président,

Laissez-nous vivre.

Laissez-nous libres.

Laissez-nous aimer.

Laissez-nous rire.

Laissez-nous mourir.

N’est-ce pas ça « LA VIE », ce miracle qui nous a été donné ?

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