Témoignage de :

Lettre ouverte au Président de l’ARS PACA

13 janvier 2021

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Monsieur le Président de l’ARS de Provence,

Le 9 janvier 2021,

demande d’information urgente - vaccin - consentement éclairé

Personne de confiance de mon père atteint du Parkinson, je me tourne vers vous, Monsieur le Directeur de l’ARS, pour répondre aux questions auxquelles ni les dirigeants d’EHPAD, ni les médecins ne peuvent répondre.

Je suis sincèrement désolée de cette démarche; il est désolant de devoir la faire.

C’est une obligation morale en ce qui me concerne puisque je suis “personne de confiance”; j’ai donc le devoir grave de m’informer pour aider à un consentement éclairé.

La France est moquée pour le retard de la mise en œuvre de la vaccination.

Madame, Monsieur le Directeur de l’ARS, il me semble au contraire que la France est en train de retrouver le génie qui la caractérise précisément en opposant une réflexion réfléchie, saine et
constructive à une situation qui requiert collectivement un comportement adulte et responsable. Les chefs donnent l’exemple, et donc votre responsabilité est engagée.

Nous ne sommes peut-être pas tous des moutons, en tous cas, pas ceux qui ont de la mémoire.

La France n’a pas oublié l’affaire du sang contaminé et encore moins notre région qui avait été durement touchée.

Monsieur le Directeur, il est urgent de répondre, puisque vous mettez en place une campagne de vaccination de toute urgence. Les réponses que vous pouvez donner sont donc urgentes.

Le but est d’aider les personnes âgées à avoir un consentement ou refus éclairé sur le vaccin. En qualité de directeur de l’ARS, seule votre autorité liée aux responsabilités que vous assumez peut
éclairer sur les points suivants:

Assumerez-vous en toute conscience professionnelle et déontologique le fait qu’une personne âgée ne soit pas en capacité de prendre une décision médicale la concernant, en toute sérénité, en quelques jours, et dans un climat d’affolement sous pression depuis des mois?

Si non, pourquoi assumez-vous le fait d’imposer une campagne de vaccination aussi précipitée?

Assumerez-vous en toute conscience professionnelle et déontologique vos responsabilités sur la question de savoir si le bénéfice/risque de la vaccination au regard des interactions a été pesé au regard des principes de proportion, et au regard des devoirs et obligations liés à l’exercice des professions médicales (Vidal, Hippocrate etc…).

Les ARS ne sont-ils pas tenus de s’informer et d’informer les populations (veille, anticipation…) ou alors les ARS sont-ils de simples agents étatiques d’exécution?

Assumerez-vous en toute conscience professionnelle et déontologique vos responsabilités lorsqu’il y aura en EHPAD, du fait de la vaccination de certains, un nombre important de personnes porteuses du COVID, voire malades, en présence d’autres saines, ce qui ne serait pas arrivé
sans vaccination?

Les gestes barrières et mesures de prévention très lourdes que subissent les EHPAD et résidents depuis 1 ans ayant été pour rappel mises en place exactement pour éviter ce que vous allez créer avec un vaccin non obligatoire?

Êtes-vous certain qu’il s’agisse d’une décision responsable, cohérente?

Savez-vous qu’un doute légitime vous décharge juridiquement de mettre en œuvre des mesures que vous jugez douteuses ou en dehors de vos responsabilités administratives ou médicales? A vrai dire, c’est même une obligation : le devoir d’obéissance aux ordres n’est pas un absolu, sinon c’est une dictature (tout avocat compétent vous le dira).

Je vous signale que les laboratoires pharmaceutiques se déchargent par avance de leurs responsabilités médicales sur les États. Vous aurez donc personnellement à répondre des décisions que vous prenez en ce moment.

(Je vous prie de considérer la réelle bienveillance de ma démarche à votre égard.)

Assumerez-vous en toute conscience professionnelle et déontologique vos responsabilités sur la mise en œuvre, à grande échelle, sur une population affaiblie, d’une vaccination contestée par la moitié des médecins de cette planète, sans avoir mis en place préalablement d’autres mesures médicales mises en œuvre et documentées par des médecins opposés au vaccin (zinc, vitamine D etc…) -

(Peut-être ne savez-vous pas qu’est particulièrement actif et efficace en termes d’essais cliniques et documentations sur ce point le milieu médical du CHU de Marseille? N’hésitez pas à me demander
des noms et vous indiquer des services actifs sur le sujet si vous ne les connaissez pas).

Vous le savez, nos anciens, Monsieur le Directeur de l’ARS, ne sont pas des cobayes de laboratoires. Au moins pouvez-vous nous renseigner sur eux?

Ce serait nécessaire, aux fins d’obtenir un consentement éclairé d’une population perdue dans ces masses d’informations, de vous renseigner, de conclure, de nous éclairer et informer sur les questions suivantes:

Quel est le passif déontologique, judiciaire et pénal des deux laboratoires pharmaceutiques (par exemple, doit-on déplorer des enfants morts et paralysés par milliers en Inde, Afrique…?),

Qu’en est-il de l’utilisation de cellules de fœtus avortés dans l’élaboration des deux seuls vaccins disponibles dans cette campagne de vaccination?

En effet, il me semble moralement impossible de ne pas informer les gens qui comptent sur nous, qui nous font confiance, sur ces points.

Peut-être pouvez-vous indiquer ce que la déontologie administrative et sanitaire, ou voire même la loi prévoit à ce sujet?

Je vous remercie bien sincèrement de m’aider et d’aider nos anciens à consentir de façon éclairée au vaccin.

La France se caractérise par une population qui veut rester libre et digne.

En somme, elle a l’occasion de redevenir un exemple pour le reste du monde.

Recevez, monsieur le Directeur de l’ARS, l’assurance de ma considération respectueuse.

Ce sont des temps difficiles, et l’histoire retient l’exemple de ceux qui savent prendre des décisions en conscience et faire de leur doute la raison de leur héroïsme.

Bien à vous,

Signé une pauvre française qui essaie de réfléchir comme les anciens lui ont appris à le faire.

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