Témoignage de :

Médecin généraliste ordinaire

10 mars 2021

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Je suis allé consulter mon médecin traitant ce matin. J’ai été reçu par son remplaçant, un jeune médecin d’une trentaine d’années.

Je l’ai informé que je prends régulièrement Vitamine C, Vitamine D3 et Zinc : il a convenu du bien-fondé de la prise de vit D et C mais m’a déclaré que le zinc était inutile.

Je l’ai informé que je soigne un asthme allergique que j’ai depuis l’âge de 8 ans et qui m’a fortement handicapé durant ma longue vie (j’ai 83 ans) en prenant matin et soir une gélule d’huile de nigelle dosée à 700 mg. Je suis ce traitement en continu depuis 4 ans et toutes les manifestations d’asthme ont disparu (crises nocturnes notamment). Bien entendu, ce traitement ne m’a pas permis de récupérer la capacité respiratoire détériorée par des années de souffrance.

Ce médecin m’a avoué ne jamais avoir entendu parler de ce produit. Je lui ai dit que la nigelle était déjà conseillée par Avicenne il y a environ 10 siècles. Le jeune diplômé que j’avais en face de moi ignorait l’existence de son illustre confrère comme, bien entendu, son rôle dans l’histoire de la médecine. Il n’a accordé aucun intérêt à mon témoignage sur l’efficacité de la nigelle.

Je suis persuadé que dès que j’ai franchi la porte de ce « professionnel de santé », le nom même de cette substance, la nigelle, a été oublié.

Je lui ai alors demandé ce qu’il me conseillait de faire au cas où je contracterais la Covid 19. Il m’a répondu : prenez du doliprane et restez tranquillement chez vous, si la maladie s’aggrave faites le 15…

Cette attitude est d’autant plus grave que les traitements qui semblent avoir quelque efficacité (Hydrochloroquine, Ivermectine notamment) doivent être administrés dès les premiers symptômes de la maladie. Avec de tels comportements, il n’est pas étonnant que les Hôpitaux soient en rupture de lits…

Je relate cette visite, remboursée par la SS, simplement comme témoignage de la situation dans laquelle nous nous trouvons : des médecins qui ont suivi je ne sais combien d’années d’études sans avoir la moindre notion d’histoire de la médecine la plus élémentaire, des médecins sans aucune curiosité intellectuelle, des médecins répétant les consignes de qui au juste ? Haute Autorité de la Santé ? Ministère ? Conseil de l’Ordre ?

Je n’ai pas parlé à ce généraliste d’Ivermectine et d’Azithromycine. Je suis sorti écœuré par tant d’ignorance et de suffisance. Je me propose de rendre visite la semaine prochaine au médecin titulaire de ce cabinet pour vérifier son niveau de connaissance et d’écoute scientifique et humaine.

Cela pose un problème crucial : comment trouver des médecins capables de soigner cette maladie avec les moyens dont nous disposons ? De nombreuses personnes que je rencontre me posent cette question et je suis incapable d’y répondre.

Il me paraît nécessaire et urgent de trouver les moyens de résoudre ce problème.

Henri Giordan, Ancien Directeur de recherches au CNRS

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