Témoignage de :

Menottes et garde à vue pour refus de port du masque en extérieur !

10 février 2021

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Dimanche dernier nous sommes allés, mon épouse et moi, à un rassemblement festif REINFOCOVID, dans une localité du Nord de la France.

À peine arrivés sur place, nous sommes abordés par un homme en manteau noir, il nous demande de mettre des masques. Je lui demande qui il est pour se permettre cette demande et lui disons que le masque en extérieur n'a aucun intérêt médical. Il nous montre discrètement un petit ruban en plastique rouge avec «POLICE NATIONALE» écrit en noir, et nous demande à nouveau de mettre des masques. Je donne des faits scientifiques sur le port du masque en extérieur et nous persistons dans notre refus, il nous demande alors nos pièces d'identité, or nous n'en avons pas sur nous, huit policiers (certains en civil, d'autres en uniforme) arrivent immédiatement et nous ordonnent de les suivre.

On nous dirige vers deux voitures banalisées sous des "hou, hou!" venant de la cinquantaine de personnes présentes .

Alors que je refuse de me séparer de mon épouse qui est guidée vers une voiture et moi l'autre, je suis plaqué au sol et menotté, un masque m'est alors mis de force, accompagné de quelques moqueries et quolibets. La police nous conduit ensuite sirènes hurlantes et en contre sens jusqu'au commissariat.

Je suis mis en garde à vue pour refus du port du masque et rébellion, je sortirai 21 heures plus tard, mon épouse sera gardée pendant 4 heures, après avoir été interrogée, insultée et moquée. Mes empreintes sont prises après un premier interrogatoire pendant lequel on me qualifie de criminel, complotiste et menteur puis de charlatan quand ils réalisent que je suis médecin.

Quand je suis appelé pour rencontrer l'avocate commise d'office, celle-ci n'en revient pas... la déposition qui suit se passe dans une bonne ambiance avec une nouvelle équipe : un enquêteur bienveillant et ses collègues qui me lancent des clins d'œil complices. Je suis enfin libéré en fin de matinée suivante par un officier ne portant pas le masque, comme tous ses collègues ce matin-là, et qui me dit que finalement aucune charge ne sera retenue contre moi.

On me souhaite une bonne journée et on s'excuse des conditions d'hébergement, certes gratuites et "all inclusive" mais laissant très à désirer question hygiène avec ses toilettes à la turque bouchées et recouvertes d'excréments (comme les murs d'ailleurs) et l'odeur puissante d'urine qui imprègne le secteur des gardes à vue. Au final mon épouse et moi sommes satisfaits : nous n'avons pas cédé à une réglementation sans fondement scientifique et purement politique, et nous avons démontré que nous marchions à grands pas vers un système de dictature sanitaire si toute cette folie ne s'arrête pas rapidement.

 

Dr D.

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