Témoignage de :

MYOCARDITE A 12 ANS

26 octobre 2022

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Bonjour
Notre fille de 12 ans, après 3 jours de mal-être plus ou moins régulier, avec fièvre à 40°C - qui baissait aussi vite qu'elle ne revenait - s'est plainte de douleurs thoraciques. Après avoir vu 2 médecins (traitant l'AM, SOS la nuit), nous avons décidé d'appeler le SAMU au vu de ses douleurs intenses, insupportables et de ses pleurs (notre fille n'est pourtant pas du genre à se plaindre). Le médecin, au téléphone, nous a demandé de rester à la maison et d'attendre le lendemain matin ("vous avez déjà consulté 2 médecins en moins de 24h, restez chez vous, s'il y avait eu quelque chose de grave, ils l'auraient détecté"). Malgré mon insistance, il est resté catégorique.
Après avoir raccroché, mon mari l'a emmenée aux urgences pédiatriques, où elle a été prise en charge rapidement et où le diagnostic, après examen, ECG et autre prise de sang..., est tombé : myocardite aigue.
Aussitôt : hospitalisation en soins intensifs, pour 4 jours, puis, comme le traitement a été très efficace, 4 jours de surveillance avant le retour à la maison (je vous passe les détails de ces derniers jours d'hospitalisation - entre autres : oubli de médicament, pas de petit déjeuner...).
L'histoire n'est pas finie. Notre fille est privée de sport pour 6 mois (dur quand on aime ça !), et bénéficie d'un suivi cardiologique rapproché. Et nous saurons dans quelques mois si elle risque d'avoir des séquelles. Les résultats sont pour le moment encourageants.
Que ce serait-il passé si vous avions obéi à ce médecin ?
Je me félicite chaque jour d'avoir écouté notre instinct de survie (de parents). Nous connaissons nos enfants, faisons-nous confiance !
Je me pose bien sûr de nombreuses questions, mais j'aimerais également relever la suivante : pourquoi le cardiologue du service a noté "myocardite virale à Covid-19" ? La sérologie COVID IgG effectuée révèle, en effet, un taux élevé. Mais en décembre 2021, nous nous étions "offert" une sérologie pour le connaître (notre médecin traitant avait refusé de nous faire une ordonnance en ce sens) et ce taux était déjà très élevé.
Je précise toutefois que mon mari a eu un covid (version très grosse grippe) 6 semaines avant les symptômes de notre fille. Le reste de la
famille (moi-même et les enfants) ne nous étions pas testés car sans symptômes et en vacances à la maison, nous n'y voyions pas d'intérêt.
Je tiens à préciser que nous ne sommes pas vaccinés, et que pour ma part, je suis en congé sans solde (en attendant la suspension l'année prochaine ?) depuis 1 an.
Bref, je ne vais pas me fâcher avec les médecins qui ont participé à sauver et rétablir rapidement ma fille... mais je m'interroge (où sont l'honnêteté et la rigueur médicales ? pourquoi conclure ça, d'autant que de nombreux résultats n'étaient (et ne sont) pas encore connus ? Pourquoi ne pas noter 'probable' ou 'possible'). Bon, je suppose qu'il s'agit -encore- d'une affaire de gros sous.
Je pourrais aussi aborder les problèmes de mes cousins avec la prise en charge de leurs cancers (pour l'un : prostate -fulgurant- qui ne peut commencer sa radiothérapie car "il manque un produit" ; pour l'autre : pancréas diagnostiqué en juin, en attente d'exérèse depuis 3 mois, son chirurgien lui conseille maintenant de prendre un traitement oral car la chirurgie risque d'être difficile).
Je confirme que notre système de santé va mal...
Merci pour votre lecture.
Merci au CSI, à Réinfo-covid
Merci au médecin résistant normand qui a pu soigner et guérir mon mari lors de son covid en juillet dernier.
Bravo à tous les soignants, pompiers et tous les personnels suspendus. La vie n'est pas un long fleuve tranquille.
Pensée aussi à tous ceux qui sont allés se faire "vacciner" par chantage, pour continuer à vivre : que votre santé soit préservée.
 Aline

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