21 décembre 2021
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Le lundi 29 novembre, mon fils a reçu sa deuxième injection Pfizer (La première injection a été faite avec Moderna juste avant que celui-ci ne soit contrindiqué pour le jeune public). Le mardi 30 novembre, mon fils était fiévreux et fatigué, alité toute la journée. Le mercredi, il va mieux et décide de se rendre au lycée. En route pour l'établissement, il me parle toutefois d'une douleur plutôt désagréable qu'il a ressentie dans la poitrine pendant la nuit. Nous mettons cette douleur sur le compte d'une "simple" courbature ou probablement sur une mauvaise chute arrivée le samedi précédent. Qu'à cela ne tienne, je prends rendez-vous pour le lendemain chez l'ostéopathe pour vérification. Même douleur thoracique dans la nuit du mercredi au jeudi. J'appelle mon médecin traitant qui vérifie dans la liste des symptômes possibles après vaccination avec Pfizer. Il n'est pas inquiet, car je lui confirme que mon fils n'est pas essoufflé. Il me préconise toutefois de rester vigilante aux possibles aggravations. Le mot Myocardite n'est à ce moment-là aucunement énoncé. Bien sûr, personnellement je l'ai déjà en tête, mais décidée à ne pas céder à la panique. Nous allons comme prévu chez l'ostéopathe. Dans la nuit du jeudi au vendredi, mon fils me réveille à 1 heure du matin, il a de nouveau très mal à la poitrine. J'appelle le 15. La médecin qui me répond n'est pas aimable. Elle me demande si mon fils est essoufflé...non, il ne l'est pas, alors elle me répond que "ce n'est rien, ce sont juste les effets indésirables du vaccin", point, merci, au revoir. Le (gros) mot myocardite n'est toujours pas prononcé. Je lui donne un doliprane et le veille jusqu'à 3 heures du matin pour être sûre qu'il va bien. Les antalgiques calment la douleur. Vendredi, mon fils veut retourner au lycée. Je ne suis pas d'accord, mais il me dit qu'il a des cours importants et que la douleur s'est bien estompée ( cette fluctuation de douleurs est très symptomatique d'une myocardite, la douleur s'estompe en journée pour se réactiver la nuit). Finalement et après avoir consulté une nouvelle fois notre médecin traitant, le mot "myocardite" est lâché du bout des lèvres. Je pose la question "est-ce que les antalgiques de type paracétamol calment les douleurs d'une myocardite ? La réponse du médecin est positive, car il s'agit d'une inflammation du muscle du cœur. Il me préconise alors de lui donner un anti-inflammatoire ; moi je décide de l'amener aux urgences sans attendre. Admis en USIC, unité soins intensifs cardiologie, il a été placé sous surveillance en cardiologie pendant cinq jours pour une myocardite révélée par une prise de sang. Verdict : Pas de sport pendant 6 mois, 3 mois de bêtabloquants, une IRM dans le mois qui arrive, deux tests à l'effort programmés. Mais, aucune attestation délivrée de la part du corps médical pour exempter mon fils d'une 3e dose !! À ce jour, aucune directive n'a été prévue dans ce sens, me dit-on. Seule une décision collégiale pourrait peut-être déboucher sur une telle décision. Je tombe des nues. Ce qui est certain c'est que nous ne ferons jamais cette 3e dose. Donc possiblement il perdra son pass et sa liberté sera de nouveau bafouée. Je suis ulcérée. Mais déterminée à ne pas en rester là. J'espère dans tous les cas que mon témoignage sera utile. Foncez aux urgences aux moindres signes de douleurs dans la poitrine !! J'ai appris de la bouche d'une amie marocaine cet après-midi, le décès d'un adolescent de 15 ans (arrêt cardiaque) au Maroc après avoir reçu sa deuxième injection... le vaccin a été mis hors de cause bien entendu.
Marion |