Témoignage de :

Non vacciné = dangereux pour les autres et pour soi

15 décembre 2021

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Bonjour, je viens témoigner d'un fait qui m'a révoltée aujourd'hui. Mon fils de 25 ans est suivi pour problèmes psychiatriques en hôpital de jour. Je viens de recevoir un appel de l'hôpital me signifiant qu'à partir d'aujourd'hui, n'étant pas vacciné, il doit faire un test antigénique par semaine à ses frais pour pouvoir continuer à être pris en charge. Ce qui m'a choquée c'est le ton employé, mon fils serait dangereux pour les autres patients qui sont tous vaccinés. Je fais remarquer à la personne que les vaccinés sont aussi susceptibles d'être porteurs du virus et contagieux. S'ensuit tout un discours m'inquiétant sur les risques de forme grave pour les non vaccinés. Sur quoi je réponds qu'à son âge les risques de forme grave sont rares. Réponse : je ne connais pas les statistiques qui disent que les jeunes sont également à risque de forme grave. Je réponds que je travaille dans un domaine où j'utilise tous les jours des statistiques et que je me suis informée sur les risques pour les jeunes d'un point de vue statistique. Réponse : je ne suis pas bien informée... puis la personne me dit que mon fils ne porte pas bien son masque et entrainerait un risque pour les autres (ce qui m'étonne car dans la vie quotidienne en ma présence il a toujours été très vigilant sur le port du masque, mais c'est possible). Dix minutes de conversation sur ce ton avec répétition de "mon fils est dangereux". Je dis donc que j'accepte que mon fils paie un test toutes les semaines mais que je trouve ça discriminatoire compte-tenu du fait qu'il est sans ressources, que les vaccinés sont potentiellement aussi contagieux et que mon fils a besoin de soins. Réponse : c'est votre choix, donc vous devez payer, avec un ton genre « en plus vous ne voulez pas payer, faut pas exagérer ». Ce qui m'inquiète c'est que je sens que mon fils va subir des pressions et, d'après ce qui m'a été dit, est perçu comme dangereux. Or, dans son état psychologique, il n'a pas besoin de ce type de pression ni de se voir attribuer le titre de dangereux d'autant par un établissement qui est censé le soigner.

Jusqu'où cela va-t-il aller? J'avoue que j'ai peur.

Nadine

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