Le 16 novembre 2021
Bonjour.
Je suis kiné. J’aime mon métier. On va m’interdire de travailler si je reste en accord avec mes convictions. Fameux dilemme. Avant de développer et d’argumenter ma décision face au « choix » qui se présente à moi, je voudrais m’insurger…
Nos autorités sont irresponsables ! En plus, d’avoir manqué à leur devoir de soutenir le système de santé depuis des années, mais évidemment tout particulièrement ces derniers mois -Les hôpitaux sont exsangues de soignants, épuisés, dévalorisés ; des lits restent vides par manque de personnel- le gouvernement le pousse davantage dans le précipice. Il met en place, en pleine phase d’épidémie, une mesure qui risque encore de retirer des soldats dans cette guerre déclarée contre le virus. Quelle gestion…IRRESPONSABLE !
Quant à moi, voici ce qui va sans doute aiguiller ma décision…de refuser l’injection contre la covid.
- Ces vaccins sont encore en phase expérimentale (pfizer jusqu’en 2023). Je fais le choix de rester dans le groupe témoin. Sans ce groupe, difficile de mettre en avant d’éventuels effets secondaires…de plus ce vaccin qu’on nous propose encore actuellement est celui issu du premier variant ; nous en sommes au quantième ? Il ne resterait pas quelques doses de vaccin contre la grippe, de l’an passé, pour vacciner cette année ?
- Le vaccin n’empêche pas la contagion, et s’il la réduit, que nos experts nous sortent des études dignes de ce nom. Ils font également un pas en arrière sur le sujet…ils préconisent à nouveau le port du masque, vaccinés compris. Quand il s’agit de bâillonner, on bâillonne le plus grand nombre…
- J’ai été malade du covid -attrapé en avril 2020, en faisant expectorer un patient positif ; à l’époque on portait un masque en tissu fait par des aides-soignantes, réquisitionnées- Je crois en l’immunité naturelle (qui tout un temps semblait prise au sérieux pour lutter contre le virus ; maintenant plus, selon nos experts car…rien de tel que le vaccin) : immunité humorale, immunité cellulaire et enfin les anticorps qui circulent dans le sang. Ces anticorps baissent évidemment plus on s’éloigne du moment de l’infection ; mais l’immunité acquise (humorale, cellulaire) est là pour réagir si une nouvelle agression survient. Et donc le taux d’anticorps sanguins n’est pas le seul marqueur d’immunité. Le corps humain est bien fait, il fait partie de la nature…voyez ce que l’Homme a fait de cette dernière, respecte -t-il mieux l’humain ?
- Vacciner en phase épidémique, c’est-à-dire quand le virus circule, est le meilleur moyen de créer des variants. On augmente, en effet, la probabilité que l’ARN vaccinal et celui du virus se croise dans une cellule et se recombine. Pourquoi alors se précipiter actuellement ?
- Je travaille avec des personnes âgées qui ont reçu 3 doses de vaccin (elles sont protégées). Et moi, lors des soins que je leur apporte, je porte un masque et mes mains suintent de gel hydroalcoolique. Depuis un an et demi, nous, soignants en maison de repos, continuons à leur apporter un peu d’humanité…qui manque cruellement dans la gestion (???) de cette crise.
Voici les principaux arguments qui me poussent à choisir de ne pas adhérer à cette vaccination pour tous. Qu’elle soit faite au cas par cas, en connaissance de cause, et que les traitements-car il en existe- fassent également partie de la solution qui permettra de vivre avec ce virus… c’est un leurre que de vouloir l’exterminer… Au-delà d’exprimer mon refus de me faire vacciner, j’attire également l’attention sur le danger de totalitarisme latent où l’absence de débat contradictoire est criante, où la nuance est totalement absente et le respect de l’autre et de ses différences semble une valeur qui se perd. Pour toute ces raisons, je demande la suppression de cette vaccination obligatoire
Damien, un kiné, personnel soignant.
Ps : et merci à ceux qui ont applaudi les soignants à une époque pas si lointaine.