25 février 2022
Partager cet article
17 février 2022,
Ce matin, en prenant mon petit-déjeuner, je pensais aux quelques millions de mes concitoyens qui, du jour au lendemain, depuis le 15 février, ont été « désactivés » (désactivation automatique de leur QR-code « vaccinal ») parce que ne répondant plus à la nouvelle règle entrée en vigueur.
En moi-même je me réjouissais, non pas de leur sort (en réalité bien à plaindre), qu’ils viennent grossir les rangs des non-vaccinés dont je fais partie.
De même je me laissais aller à espérer qu’ils prendront alors conscience de l’absence totale de lien avec le cours évolutif de la pandémie, mais uniquement en lien direct avec celui du délire pervers du Ministre de la Santé, aux ordres de « l’emmerdeur » du peuple.
C’est alors que j’ai été témoin d’un évènement à la fois très naturel et très émouvant. Un petit oiseau, un pinson du nord, venait de se poser dans l’herbe à une dizaine de mètres et visiblement il n’allait pas bien, titubant sur ses pattes avant de s’immobiliser. Après avoir parcouru des centaines de km, voire plus, en migrant vers le nord, il était arrivé au bout de son voyage. Quelques minutes passèrent ainsi. Je pressentais la suite, celle qui est régie par la loi naturelle et qui conduit à la mort, un jour.
L’heure de sa mort avait sonné. Alors il bascula sur le côté, son aile opposée battit encore deux à trois fois, son petit corps si léger se cambra et il expira son dernier souffle.
Sa vie s’en était allée, devant moi … Je l’ai pris pour aller le déposer plus loin, à l’écart, la tête tournée vers le nord …
Revenu m’asseoir, j’ai alors pensé à mon propre tour, quand l’heure aura sonné une dernière fois, et j’ai pensé surtout à ne pas tomber entre les pattes des salopards qui sont à présent légions dans le système de santé public.
- EXIT l’hôpital public où une majorité des professionnels de santé a renié le serment d’Hippocrate, leur médecine s’enfonçant dans la plus totale déshumanisation en nous réduisant à une banque d’organes et à de la tuyauterie.
- EXIT les EHPADs où tant de personnes ont été maltraitées et mises dans un enfermement atroce … au prétexte de les protéger.
La déshumanisation mise en œuvre par les biopouvoirs en place conduit tout droit les personnes qui sentent le moment approcher à envisager de prendre leurs dispositions pour partir dignement, à l’écart du monde techno-scientiste qui a perdu la boule.
Voilà ! C’est terrible, terrible d’en être là, avec de telles pensées parce que devant moi un pinson du nord a battu d’une aile une dernière fois, comme pour me dire : « bonne chance, mon vieux, quand ton tour viendra de fermer les yeux pour toujours. »
Mourir dignement, certes, mais VIVRE dignement est un IMPÉRATIF ABSOLU.
- En nous opposant à « l’emmerdeur », nous sommes le peuple souverain.
Vive le peuple souverain !
Dans quelques jours, le rouge gorge, qui passe l’hiver autour de chez moi, se perchera au somment du sapin dès le lever du jour et chantera pendant des heures, tourné vers le sud, dans l’espoir qu’une compagne en migration l’entendra et se posera.
Je ne peux m’empêcher de repenser à ma jeunesse, quand la guerre américaine au Vietnam n’en finissait plus, quand j’écoutais Bob Dylan, Joan Baez, Léonard Cohen et celui qui parlait à mon âme : Graeme Allwright. Graeme Allwright est mort dans son sommeil à l’âge de 93 ans, le 16 février 2020 à la maison de retraite des artistes de Couilly-Pont-aux-Dames
Jean-René Pélisson, classe 66.
Je vous propose une de ses chansons : « Le jour de clarté »
Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité
On peut chanter tous les poèmes des sages
Et on peut parler de l'humilité
Mais il faut s'unir pour abolir injustice et pauvreté
Les hommes sont tous pareils
Ils ont tous le même soleil
Il faut, mes frères, préparer
Le jour de clarté
Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité
On peut discuter sur les droits de l'homme
Et on peut parler de fraternité
Mais qu'les hommes soient jaunes ou blancs ou noirs
Ils ont la même destinée
Laissez vos préjugés
Rejetez vos vieilles idées
Apprenez seulement l'amitié
Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité
On ne veut plus parler de toutes vos guerres
Et on n'veut plus parler d'vos champs d'honneur
Et on n'veut plus rester les bras croisés
Comme de pauvres spectateurs
Dans ce monde divisé
Il faut des révoltés
Qui n'auront pas peur de crier
Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité