Témoignage de :

Réaction allergique suite à vaccination sans surveillance, et pass impossible

29 août 2021

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Le 17 juillet dernier, j'ai été faire ma 1ère injection de Moderna en pharmacie à Paris, 5eme. On ne m'a posé aucune question sur mon état de santé, ni fait remplir le moindre formulaire. 1mn après l'injection, on m'a fait sortir car il y avait du monde qui attendait son tour.

Je n'ai même pas eu le temps de manifester ma stupeur, qu'un autre patient était installé sur la chaise à ma place. Donc je sors. Dans la minute qui a suivi, j'ai ressenti comme de l'électricité dans mon bas ventre. 3mn après, j'ai commencé à tousser, et je n'arrivais même pas à tousser comme si je m'étouffais, l'air n'arrivait pas à sortir.

J'étais toute seule dans la rue, déjà éloignée de la pharmacie, j'ai quand même eu un peu peur! Comme j'ai réussi à reprendre mon souffle, j'ai continué mon chemin jusqu'à trouver un café pour me reposer. Là j'ai senti des démangeaisons dans mon cou, sur les bras, un peu partout. Puis ça s'est arrêté. J'ai réalisé que je sentais ma gorge nouée comme si elle était serrée de l'intérieur. Comme les signaux ne sont pas allés plus loin sur le coup et que je ne suis pas médecin (je n'ai pas fait le lien entre tout sur le moment), je suis simplement rentrée chez moi.

Les jours qui ont suivi ont été horribles : clouée au lit pendant 8 jours, apparition d'une grosse tâche rouge sur le bras au bout de 48h, puis à J+8 essoufflée avec douleurs thoraciques et mal de tête terrible durant 2jours qui m'ont menée à aller aux urgences (rien n'a été trouvé lors du bilan).

Aujourd'hui, 20 jours après le vaccin, j'ai été mise sous antihistaminiques après avoir fait un urticaire généralisé. Entre temps, une toux sèche persistante (qui serait due à l'allergie) est apparue, et dès que j'essaie d'arrêter l'antihistaminique, la toux empire et les démangeaisons sur tout le corps reviennent.

J'ai aussi des acouphènes. Voilà donc 3 semaines que je suis malade et que j'ai de plus en plus de médicaments à prendre (alors que j'étais en parfaite santé, âgée de 40 ans), et que je ne peux pas travailler.

Aujourd'hui j'ai dû consulter un 3eme médecin (le premier étant en vacances et la deuxième était par internet), car l'antihistaminique n'est pas assez efficace, je continue de tousser et d'avoir de l'urticaire. Ce 3eme médecin, me dit comme les deux autres : vous avez clairement fait une réaction allergique au vaccin.

Voilà donc le moment où je lui demande, comment faire pour la suite, (j'étais censée faire la 2eme injection dans 3 jours) et là, restez bien assis quant à la réponse : "alors si ce n'était que moi, pour votre santé en cas de réaction allergique immédiate au vaccin, il ne faut pas faire la seconde injection, mais le gouvernement nous oblige à pousser à faire la deuxième, et si vous ne la faites pas, vous n'aurez plus de vie, vous ne pourrez même plus travailler".

Ce à quoi, passé un instant complètement ahurie, je lui réponds, la voix fragile : "mais... une réaction allergique au vaccin tout de même... ça ne fait pas partie de cas exceptionnels ?"

 

Réponse : "ah mais... oui bien sûr mais... comme la pharmacie ne vous a pas surveillée, vous ne pouvez rien prouver". Là, j'ai cru tomber de ma chaise. J'aurais pu mourir seule dans la rue par défaut de surveillance, et en retour, il faudrait que j'accepte de prendre un risque certain d'une deuxième injection !!! D'ailleurs, ce médecin ajoute : "ah oui ça c'est sûr, qu'à la deuxième vous referez une réaction à nouveau". Là, j'ai dit " ALORS NON, NON, et NON" je ne ferai pas cette injection !!!! plutôt finir à la rue et sans travail que de la faire !

Là, le médecin a décidé de déclarer les effets indésirables sur son ordinateur (tout de même!).

Mais quand je lui ai ensuite demandé comment faire pour la suite, il m'a répondu qu'il n'en avait aucune idée, que ce genre de cas ne s'est jamais présenté à lui, et qu'on ne lui a rien dit.

Parce que j'ai insisté (sinon il m'aurait laissée partir comme ça!), il a fini par me donner un numéro à appeler : l'assurance maladie, fermée tout le week-end, et dont j'ai peu d'espoir quant aux réponses.

J'avais pourtant lu que dans mon cas le médecin devait établir un certificat médical, puisque je rentre bien dans les critères de contre-indication, mais la pression gouvernementale semble l'emporter sur ma petite personne qui n'est visiblement importante aux yeux de personne.

 

Christine

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