Monsieur, Votre rôle de Représentant de la Nation n'est pas d'avoir des opinions, surtout quand celles-ci sont propagées par un gouvernement illégitime depuis les dernières élections, et visiblement vendu à des intérêts privés étrangers, des opinions par ailleurs dévouées de toute honnêteté morale (1) ou scientifique (2).
Votre fonction de Représentant est de sonder et de porter la parole du Peuple. Nous étions plus de 150 0000 dans les rues des Alpes Maritimes ce week-end, à exprimer notre désaccord. Si vous n'avez pas le courage et l'humilité de nous servir et de porter cette parole devant l'Assemblée, ne venez pas hurler quand, fort de notre nombre, nous viendrons siéger à votre place.
(1) Vous nous demandez de renoncer à nos droits humains fondamentaux pour soi-disant recouvrer une partie de nos libertés civiles que votre majorité nous a ôtées. C'est une argumentation de déséquilibré mental.
(2) La vaccination n'est pas une fin en soi. Par ailleurs le recul pour un traitement expérimental ne se mesure pas en nombre de personnes qui l'ont pris, mais en nombre d'années, et c'est pour cela que la phase 3 dure 3 ans ; que les traitements sont souvent testés sur des animaux, comme c'est le cas pour le cancer, par exemple, on divise ensuite les doses par 10 pour l'administration à l'homme (50 à 70 personnes) en phase 1. Concernant l'Ivermectine, il est peu probable que les Indiens qui l'ont pris massivement soient des Hamsters ; et que s'il n'y a que très peu de personnes positives parmi les vaccinés, c'est qu'on ne les teste plus. Je vous indique par ailleurs qu'au jour d'aujourd'hui (28 Juillet 2021) 15% des malades du Covid (symptomatiques et hospitalisés) à l'IHU de Marseille sont des doubles vaccinés.
On 7/21/21 4:49 PM: > From: Loïc Dombreval > Sent: Wednesday, July 21, 2021 11:36 AM > Subject: Projet de loi pour l'extension du passe sanitaire > > > Madame, > > J’ai lu votre message avec attention, et pris en compte vos arguments et votre inquiétude. Toutefois, je voterai pour le projet de loi du gouvernement visant à étendre le passe sanitaire et rendre la vaccination contre le Covid-19 obligatoire pour les soignants. Voici pourquoi : > >
- Nous luttons depuis un an et demi contre une épidémie hors du commun, qui a coûté la vie à 112 000 Français et à des millions d’autres autour du monde. Nous avons connu confinements, couvre-feux, interdictions de déplacement, fermetures des commerces, des lieux de culture et de loisir… Tout cela dans un seul but : protéger la vie de nos concitoyens, et en particulier celle des plus fragiles. Car c’était la seule solution que nous avions pour freiner l’épidémie. Aujourd’hui, nous avons un atout dans notre manche, qui change tout : le vaccin. Il est à ce jour le seul moyen véritablement efficace d’éviter de nouvelles restrictions de liberté pesant sur notre moral, notre santé, notre société et notre économie. > >
- Les quatre vaccins actuellement autorisés en France sont, selon un consensus scientifique désormais clairement établi, très efficaces pour prévenir l’infection par le virus, ainsi que les formes graves de la maladie, et ce même contre le variant Delta. Durant la deuxième semaine de juillet, sur les plus de 2000 tests positifs quotidiens en France, seuls 6% concernaient des personnes ayant reçu leurs deux doses. Et ceci ne représentait que 4% des cas symptomatiques. Selon des modélisations de l’Institut Pasteur, une personne vaccinée aurait douze fois moins de risque d’en contaminer d’autres. En Israël et au Royaume-Uni, puisque ce sont les exemples que vous prenez, l’épidémie n’est certes pas terminée, mais ces pays ont connu une forte chute du nombre d’hospitalisations, liée à leur stratégie vaccinale. > >
- Les quelques effets secondaires ayant été rapportés à la suite de l’administration du vaccin sont extrêmement rares. Les statistiques de l’Agence Nationale du Médicament démontrent que sur près de 60 millions de doses de vaccins administrées en France au 8 juillet, 0.025 % ont donné lieu à un effet secondaire grave. C’est extrêmement faible et en aucun cas supérieur aux risques observés avec d’autres vaccins. > >
- Avec plus de 3,5 milliards de doses injectées dans le monde depuis sept mois, avec une pharmacovigilance particulièrement accrue et resserrée, il est faux de dire que nous n’avons pas de recul sur ces vaccins. De plus, jamais dans l’histoire de la vaccination un effet secondaire n’est-il apparu soudainement plus de deux mois après l’injection. Les vaccins à ARN messager (sur lesquels travaillent des scientifiques depuis plus de quarante ans), ne contiennent que deux ingrédients : une capsule de lipides et un brin d’ARN messager. Ces deux éléments sont éliminés par le corps en quelques heures et ne restent donc pas à terme dans l’organisme, comme certains tentent de le faire croire. > >
- Pour ce qui est des traitements brandis par certains comme « miracles », comme l’hydroxychloroquine ou plus récemment l’ivermectine, aucun ne fait consensus dans la communauté scientifique. Rien ne permet en effet de certifier de manière claire et certaine leur efficacité contre le Covid-19 chez l’Homme… contrairement aux vaccins. L’étude récente de l’institut Pasteur sur l’ivermectine, sur laquelle beaucoup s’appuient pour défendre l’utilisation de ce traitement, a été réalisé sur des hamsters. Or, on ne peut pas, par extrapolation, en conclure immédiatement que le traitement est efficace sur l’Homme. Préfère-t-on faire confiance à un vaccin utilisé sur plus d’un milliard de personnes et dont l’efficacité contre la maladie a été prouvée, ou à un traitement qui a pour l’instant seulement réussi… sur des hamsters ? > >
- J’entends beaucoup, parmi les détracteurs de l’extension du passe sanitaire, crier à la dictature, dénoncer une atteinte supposément inacceptable à notre liberté, ou pire, comparer cela à la persécution des juifs durant la Seconde Guerre Mondiale. Je m’inscris totalement en faux contre ces procès excessifs voire honteux. Peut-on réellement qualifier de dictature autoritaire un pays qui met à disposition de tous ses citoyens, de manière gratuite, un vaccin qui sauve des vies ? Alors même que beaucoup de pays n’en bénéficient pas, au prix d’un terrible bilan humain ? Seront-ce les mêmes qui crieront à la dictature si le gouvernement doit décider d’un nouveau confinement dans quelques mois car la couverture vaccinale ne sera alors pas suffisante pour enrayer l’épidémie ? > >
- Onze vaccins sont obligatoires aujourd’hui en France pour les nouveau-nés, et je n’entends pas grand monde dire que cela constitue une atteinte inacceptable au principe de « consentement éclairé ». Pourtant, il y a des effets secondaires. Il y a des drames. Mais ils constituent une infime minorité par rapport au nombre de vies sauvées par ailleurs. Et rappelons pour finir que le passe sanitaire n’est pas un passe vaccinal. La vaccination contre le Covid-19 n’est pas rendue obligatoire pour tous les Français. Libre à chacun de refuser le vaccin et à se faire tester pour accéder à tel ou tel lieu. Mais au nom d’une solidarité que je crois indispensable, nous ne pouvons pas accepter que certains puissent mettre en danger leurs concitoyens. Car danger il y a. Ce n’est pas un complot ou de la science-fiction. Si vous n’en êtes pas convaincus, je ne peux que vous inviter à avoir une pensée pour ces dizaines de milliers de familles endeuillées à jamais par le Covid-19. > >
- Bien cordialement
- Loïc DOMBREVAL
- Député des Alpes-Maritimes